Covid longue: Valérie Côté de retour sur les rails

GUÉRISON. Réduite à l’inactivité pendant presque un an en raison de la Covid longue, la Magogoise Valérie Côté a vu son état s’améliorer considérablement au cours des dernières semaines en suivant un traitement prescrit par une clinique privée des États-Unis.

La femme de 38 ans s’était résignée à faire une tentative du côté américain à la fin de l’été dernier, après avoir reçu très peu de soutien du côté québécois.

« Je suis très contente de mes démarches, car j’ai rapidement vu des résultats. Après 14 semaines de traitement, je n’ai pratiquement plus de symptômes et j’ai récupéré environ 85 % de ma forme physique », indique celle qui se spécialisait dans le «CrossFit» et autres disciplines d’endurance, avant d’être terrassée par la maladie.

« J’ai même recommencé à soulever des charges et, à ma grande surprise, j’ai perdu moins de force que prévu. Pour ce qui est de l’entraînement cardiovasculaire, je dois y aller plus graduellement et respecter mes limites. Même si j’aurais le goût de pousser la machine, pas question de brusquer les choses », prévient-elle.

Contrainte de prendre sept comprimés quotidiennement, Valérie Côté s’attend à diminuer éventuellement ce nombre. « Les prochains tests sanguins devraient confirmer que je peux amorcer un processus de sevrage. Ma plus récente analyse a aussi fait ressortir que je n’étais plus atteinte de la Covid longue », explique-t-elle.

« Je dois quand même demeurer sur mes gardes, car j’ignore qu’elles seront les répercussions si j’attrape à nouveau la Covid », indique celle qui avait été infectée par le virus durant la période des Fêtes de 2021-2022.

Changement de carrière

Bien que la Covid longue lui aura volé presque une année de sa vie, Valérie Côté voit au moins un point positif à sa mésaventure : une réorientation professionnelle.

Forcée de laisser son travail d’adjointe dans une clinique chiropratique, elle a suivi une formation en esthétique afin d’offrir des soins à son domicile.

Sa petite entreprise (Les Belles Courbes), qui l’occupait quelques heures par semaine au départ, est maintenant devenue un emploi à temps plein. « Je me suis mise à aimer ça, beaucoup plus que je pensais. J’ai récemment dépensé plusieurs milliers de dollars pour acquérir d’autres appareils plus performants. Et je suis maintenant très confortable avec le fait d’être travailleuse autonome », s’étonne-t-elle.

« Finalement, il n’y a pas eu juste du mauvais dans toute cette mésaventure », conclut-elle.