Coventry: le MCI réclame une enquête
ENVIRONNEMENT. Le groupe Memphrémagog Conservation inc. (MCI) sollicite un organisme international pour enquêter sur le projet d’agrandissement du dépotoir de Coventry, au Vermont.
Ces environnementalistes espèrent que la Commission de coopération environnementale écoutera ses doléances, car ils craignent une contamination des eaux du lac Memphrémagog, une source d’eau potable pour plus de 175 000 personnes en Estrie.
Le MCI dénonce depuis des mois la certification qui pourrait être délivrée sous peu à la «New England Waste Service of Vermont» afin d’agrandir son dépotoir situé à proximité de Newport et du lac Memphrémagog.
Le MCI croit miser juste, car cet organisme international a comme objectif de favoriser la coopération entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Il étudie les enjeux environnementaux qui suscitent des préoccupations au cœur de ces trois pays.
«Puisque peu d’information existe sur l’impact actuel des contaminants provenant du site d’enfouissement sur le lac Memphrémagog, ainsi que sur l’impact qu’aurait l’agrandissement sur la qualité de l’eau, de nouvelles études sont exigées afin de vérifier l’impact du dépotoir et du traitement du lixiviat, souvent appelé «jus de poubelle», sur la qualité de l’eau du lac Memphrémagog, du lac Magog et de la rivière Magog», lit-on par voie de communiqué.
«Le lixiviat du dépotoir, dont 55 000 litres par jour sont traités à l’usine d’épuration de Newport, comprend de nombreux produits chimiques, dont les PFAS, et est déchargé dans le bassin versant du lac Memphrémagog. Des dommages irréversibles sont en jeu.»
«Afin de respecter les dispositions du «Traité relatif aux eaux limitrophes», il est essentiel d’effectuer des études sérieuses visant à vérifier l’impact du dépotoir et du traitement du lixiviat déchargé dans le lac Memphrémagog sur la qualité de l’eau du lac», ajoute le MCI, un organisme présidé par Robert Benoit.