Course à la mairie de Magog en 2021: Nathalie Pelletier confirme son intérêt, mais poursuit sa réflexion
POLITIQUE. N’ayant pas fermé la porte à une course à la mairie au cours des dernières semaines, la conseillère Nathalie Pelletier confirme maintenant son intérêt pour la chose. Toutefois, elle préfère mûrir sa réflexion avant d’annoncer officiellement ou non sa candidature.
«D’un point de vue personnel, je suis prête à me lancer. Toutefois, je suis encore à l’étape de mesurer mes appuis et voir si des gens sont prêts à me donner un coup de main. J’ai bien beau vouloir offrir mes services, mais s’il n’y a pas d’intérêt ou si les citoyens ne veulent pas de moi, à quoi bon me présenter, surtout que je ne le fais pas par ambition personnelle», assure Nathalie Pelletier.
Sans vouloir en dire davantage sur ses éventuels appuis, la principale intéressée soutient que son idée est jusqu’à présent très bien accueillie dans la communauté. «J’essaie de parler à plus de gens possible, de tous les horizons. Ensuite, je vais rassembler ces informations et on verra où tout ça m’amènera dans ma réflexion», dit-elle, en ajoutant qu’une annonce sera faite «quelque part en 2021».
Chose certaine, si elle décidait finalement de passer son tour, Nathalie Pelletier ne solliciterait pas un quatrième mandat comme conseillère municipale. De son propre aveu, elle considère avoir «fait le tour du jardin» dans ces fonctions politiques. «Après 12 ans d’engagement, je considère m’être rendue au bout de ce que j’avais à apprendre à titre de conseillère, affirme-t-elle. Alors si je ne vais pas à la mairie, ce sera un retrait de la vie politique, tout simplement.»
Jusqu’à présent, seule la conseillère municipale Nathalie Bélanger a officiellement annoncé son désir de remplacer la mairesse actuelle, Vicki-May Hamm. Cette dernière a d’ailleurs donné publiquement son appui à Mme Bélanger, qui est aussi une amie de longue date.
Que feront les autres élus?
Bertrand Bilodeau
«Je ne sais pas encore ce que je vais faire. C’est un travail que j’aime, mais honnêtement, on n’a pas autant de pouvoir que je l’imaginais au départ. Disons que j’en avais plus lorsque j’étais «boss» des travaux publics. Je pense avoir donné un bon service aux citoyens. Quand ils m’appellent, je leur donne des réponses, même si ce ne sont pas celles qu’ils veulent entendre. Que je revienne ou non pour un autre mandat, j’espère que le prochain conseil investira davantage dans les infrastructures, car c’est tout le réseau qui se dégrade. Même si on met plus d’argent qu’avant, ce n’est pas assez.»
Diane Pelletier
«C’était décidé depuis le début que c’était mon dernier mandat et mon idée n’a pas changé. Après 12 ans, j’ai donné ce que j’avais à donner. Ce fut une belle expérience, d’autant plus que j’ai été très privilégiée d’être là au moment où la Ville a réalisé des projets majeurs, comme la bibliothèque, la Maison Merry et le centre-ville. À court terme, je souhaite énormément que l’on change les règlements pour encadrer les constructions autour du lac Memphrémagog, surtout avec ce qui se passe sur le chemin Georgeville. On se doit d’agir rapidement, car c’est très inquiétant.»
Yvon Lamontagne
«Ma décision n’est pas encore prise. J’ai le goût de continuer, mais en même temps, tout va dépendre de l’usine d’épuration. Depuis le début, je me suis présenté pour régler ce problème qui tient mon secteur en otage. Je n’ai pas envie de revenir un autre quatre ans si c’est pour annoncer encore de mauvaises nouvelles dans ce dossier. Reste que la politique, j’adore ça. Et depuis ma première élection, j’ai l’impression qu’Omerville est plus reconnu et considéré par le conseil municipal. Juste notre parc, on a de quoi être fier. On n’aurait pas pensé avoir quelque chose d’aussi complet il y a à peine quelques années.»
Jacques Laurendeau
«Je vais solliciter un sixième mandat. Je suis à la retraite depuis trois ans, alors mon rôle de conseiller municipal est devenu ma priorité numéro un. Avant, je travaillais à temps plein et en plus de mes implications, je courais après le temps. Maintenant, tout est différent et surtout, moins contraignant. Même après toutes ces années, je considère que j’ai encore quelque chose à apporter à la Ville. Pour la mairie, j’aurais réfléchi à l’idée d’y aller si personne du conseil actuel ne s’était présenté, car pour moi, c’est important d’avoir une certaine continuité.»
Samuel Côté
«Il y a de bonnes chances que je me présente de nouveau, mais ma décision finale n’est pas encore prise. L’élection est encore loin, donc tout peut changer. Surtout qu’en janvier, j’attends un nouveau bébé. Alors je vais attendre de voir la nouvelle dynamique familiale avant de confirmer quoi que ce soit. Chose certaine, j’aime de plus en plus mon rôle de conseiller. Il faut du temps pour se sentir confortable et comprendre le fonctionnement. Donc, une fois que c’est fait, c’est vraiment plus stimulant. La mairie, ça n’aurait pas été une bonne idée à court terme, mais je ne dis pas non pour éventuellement tenter ma chance.»
Jean-François Rompré
«Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire. J’ai vraiment eu une grosse année avec ma compagnie, qui est en train de prendre de l’expansion. Je ne suis pas à plaindre, mais j’ai été vraiment débordé et ça été difficile, surtout mentalement. Tout ça pour dire que je vais attendre à cet hiver, quand j’aurai plus de temps, pour y réfléchir. J’aime être conseiller et servir les citoyens, mais en même temps, je trouve ça très difficile la vitesse d’exécution des dossiers, car tout est toujours long. Et si Vicki-May Hamm était restée, peut-être que ça m’aurait incité à continuer. Disons qu’il y a beaucoup de facteurs qui vont jouer dans ma décision.»