Commission scolaire des Sommets: de l’argent neuf et des embauches malgré les compressions en éducation

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Sommets embauche de nouvelles ressources grâce à des allocations financières octroyées par un gouvernement qui maintient ses compressions en éducation depuis quelques années.

Ce «tour de force», tel qu’exprimé par la directrice générale Édith Pelletier, s’explique par le 1,6 M$ accordé en services directs aux élèves. Ces sommes permettront, entre autres, l’engagement de cinq postes en psychoéducation et un poste en orthophonie. Elles touchent principalement des programmes associés à la réussite scolaire. «Ce sont des mesures très intéressantes qui devraient se répéter dans les cinq prochaines années», de dire Mme Pelletier.

À l’inverse, malgré la hausse d’une centaine d’élèves et les nouvelles allocations, le budget 2017-2018 a été adopté avec un déficit de 400 000 $, qui a été comblé grâce au surplus accumulé qui se chiffre actuellement à 2,9 M$. Il s’agit donc d’un budget équilibré.

Les dirigeants des Sommets doivent également jongler avec des compressions récurrentes qui totalisent plus de 6,5 M$ depuis 2011. «Cela demeure donc difficile d’équilibrer un budget dans ce contexte. Nous n’avons qu’une faible marge de manœuvre», reconnaît la directrice générale.

Le budget équilibré est de 107,7 M$, dont environ le trois quarts en masse salariale.

Il comprend aussi une légère baisse de taxes.

Une commission scolaire en chiffres

9298

Nombre d’élèves en 2015-2016, dont 4227 au primaire

1284

Nombre d’employés réguliers et occasionnels en 2015-2016, dont 798 enseignants

107,7 M$

Budget 2017-2018, dont environ 75 % en masse salariale

45

Nombre de bâtiments, dont 27 écoles primaires