Bibeau de retour de Washington ravie

POLITIQUE. La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, se sent privilégiée d’avoir serré la main de Barack Obama, le 11 mars dernier. Au-delà du côté hollywoodien de la visite historique à laquelle elle participait en tant que ministre, elle a tissé des liens pour plusieurs dossiers.

Celle qui est également ministre du Développement international et de la Francophonie était de la dizaine de représentants de la délégation canadienne accompagnant le premier ministre Justin Trudeau pendant trois jours, à la Maison-Blanche, la semaine dernière.

«Je n’ai pas encore reçu ma photo officielle avec M. Obama!», lance-t-elle en riant. C’était impressionnant de voir à quel point, malgré la présence de vedettes, on se croyait reçu dans une famille comme à une fête de Noël.»

La députée de Compton-Stanstead ignorait moins d’une semaine avant l’événement qu’elle serait du voyage très sélect. «Quand j’ai su, la ministre Mélanie Joly et moi avons demandé à la même designer de magasiner pour nous, car on n’avait pas le temps. Le soir même, elle est arrivée avec cinq robes, sacs à main, souliers et bijoux», s’étonne Mme Bibeau.

À part le souper d’État aux allures de gala princier marquant l’histoire des 19 dernières années, la ministre Bibeau a participé au dîner du secrétaire d’État John Kerry et discuté de différents dossiers. «Ça été très productif. L’événement était un prétexte pour se rencontrer. J’ai particulièrement apprécié ma rencontre avec mon homologue, la directrice de USAid», souligne-t-elle.

Parmi les points qui ont retenus son attention à titre de ministre, il y a la signature d’un protocole d’entente visant à augmenter l’électrification en Afrique. Puis, en tant que députée, elle se réjouit de l’entente visant à faciliter le passage aux douanes pour les entreprises. «Je sais combien c’est important pour ma région», convient-t-elle.

Elle se dit également fière de constater que le président Obama connaissait la particularité de la Bibliothèque Haskell, à Stanstead, dans son comté.

Celle qui a déjà parcouru cinq pays depuis sa récente élection en novembre, confie vouloir mener un grand combat pour la santé des femmes et des enfants dans le monde. «Il y en a qui ont encore de la difficulté à avoir de l’eau potable», rappelle-t-elle, tout en disant veiller à ce que nos 25 000 réfugiés syriens s’intègrent bien au Canada.