Aréna à deux glaces à La Ruche: Magog persiste et signe
INFRASTRUCTURES. Le président de la Commission des sports et de la vie communautaire à Magog, Samuel Coté, est formel : La Ruche représente le meilleur endroit pour aménager un complexe sportif à deux glaces.
Également conseiller municipal à Magog, M. Côté ne partage pas l’avis de gens, comme Alain Milette dans nos pages au début du mois, qui s’opposent à ce projet de 25 millions de dollars. «L’école secondaire est un choix logique pour bonifier les heures de glace, d’autant plus que l’espace pour agrandir est plus restreint du côté de l’ancien aréna», informe-t-il.
La Ville de Magog doit cependant obtenir des subventions de Québec et d’Ottawa pour espérer financer l’investissement à 50%. Selon M. Côté, le programme d’aide du fédéral est déjà bouclé, mais Magog attend des nouvelles du provincial.
La Ville a aussi demandé un report de la date limite pour la mise aux normes du système de réfrigération de l’actuel aréna. «On devait se conformer pour 2019, mais on a bon espoir de repousser jusqu’en 2021», ajoute M. Côté.
Cette modernisation du vieil aréna coûterait huit millions de dollars. Cette option serait toutefois supprimée si Magog ferme cette glace pour en construire deux autres à La Ruche. Les élus préfèrent donc mettre ces 8 M$ à La Ruche, en plus d’obtenir la moitié du financement par les deux gouvernements. «La part des contribuables serait presque nulle, car la tarification de la location des heures de glace serait notre principal revenu», assure M. Côté.
«Nous n’avons pas fixé de date limite, mais à un moment donné, il va falloir prendre une décision. On construit à La Ruche ou on rénove à l’ancien aréna.»
Conscient que l’heure des décisions approche à grands pas, le conseil municipal espère obtenir des réponses de financement avant l’été, afin de prévoir des sommes dans le budget municipal adopté en décembre prochain. «Nous n’avons pas fixé de date limite, mais à un moment donné, il va falloir prendre une décision. On construit à La Ruche ou on rénove à l’ancien aréna», prévient-il.
Samuel Côté tient à corriger le tir, à ses yeux, de certains propos émis par des opposants au projet de 25 M$ à La Ruche, plus particulièrement sur le plan environnemental. «Un rapport préliminaire conclut que la zone convoitée dans le boisé de La Ruche représente une faible valeur écologique. Nous replanterons quand même autant d’arbres que le nombre qu’on devra abattre, et ce, principalement sur le site ou dans des parcs situés en périphérie. Nous convoitons également l’espace qui est actuellement le plus déboisé, qui n’empiète sur une aucune zone humide», assure-t-il.
M. Côté n’a pas de plans visuels à dévoiler pour l’instant. Il tient néanmoins à informer le public que la zone convoitée est située presque entre le terrain de football et de soccer, à l’ouest du centre sportif. Aucune nouvelle voie d’accès n’est prévue. Des nouveaux stationnements seraient ajoutés, mais les cases actuellement en place seront utilisées.