58% des électeurs rejettent la caserne incendie au Canton de Stanstead

RÉFÉRENDUM. Le dossier de la future caserne des pompiers revient à la case départ au Canton de Stanstead. Le camp du Non a rejeté la proposition des élus dans une proportion de 58% lors d’un référendum qui se terminait le week-end dernier.

Seulement 42% des électeurs inscrits sur la liste référendaire ont approuvé le règlement d’emprunt de 1,9 million de dollars. L’adoption de cette somme était nécessaire à la construction de cette caserne qui nécessitait une dépense totale de 2,4 M$.

Le taux de participation a atteint 53%, soit la moitié des 1000 personnes habiles à voter.

La mairesse Francine Caron-Markwell accepte le verdict des contribuables. Elle manifeste peu de surprise face au résultat, en raison «d’une grande cabale des opposants».

Le conseil étudiera bientôt de nouveau le dossier avec le service des incendies afin de présenter une autre proposition «plus acceptable» pour la majorité de la population.

«On devra présenter une autre version, car il est primordial de construire une nouvelle caserne incendie, explique Mme Caron-Markwell. La facture sera peut-être identique, car je ne crois pas que les coûts étaient le nerf de la guerre pendant la campagne référendaire.»

Pour sa part, le porte-parole du groupe Vision Citoyens, David Mitchell, apprécie le résultat qui donne «une crédibilité à l’opinion citoyenne».

Il déplore toutefois l’argent dépensé, la perte de temps et la division dans la communauté engendrée par le référendum.

Il espère que tous se rassemblent autour d’une même table pour trouver la meilleure solution possible. «Ça devrait être assez facile, car la majorité s’entend pour dire qu’on veut une caserne», ajoute M. Mitchell.

Ce dernier croit que la facture et les extras comme une salle multifonctionnelle expliquent le revers du conseil municipal.