Viaduc de l’autoroute 55 à Magog: chantier paralysé pendant deux semaines

CIRCULATION. Les travaux de reconstruction du viaduc de l’autoroute 55 à Magog ont été paralysés pendant deux semaines en raison d’un retard dans la livraison de pièces servant à la construction des poutres de béton. Comme le rapporte la conseillère en communication pour le ministère des Transports du Québec (MTQ), Dominique Gosselin, l’entrepreneur a été contraint de suspendre temporairement son chantier du 21 septembre au 9 octobre, pour une raison «hors de son contrôle». Des plaques achetées aux États-Unis servant à la fabrication et à la métallisation des poutres n’ont pas été livrées dans les délais prévus. Si bien que la fabrication des poutres, qui se fait au Québec, et conséquemment leur installation ont été retardés. «L’entrepreneur met tous les efforts nécessaires pour rattraper le retard. Pour le moment, la mise en service du pont est toujours prévue cet automne, à la mi-novembre», assure Mme Gosselin. Cette dernière soutient qu’il est encore trop tôt pour savoir si cette situation «exceptionnelle» entraînera des coûts supplémentaires et des délais. Notons que l’installation de la charpente métallique du nouveau pont, incluant les poutres, devait commencer les 9 et 10 octobre (voir autre texte). Il a été convenu d’effectuer ces travaux majeurs durant la nuit puisqu’ils nécessitent la fermeture de l’autoroute 10, dans une direction à la fois. Un autre pont démoli cet automne Non loin de ce vaste chantier, le MTQ procèdera prochainement à la démolition du pont de la rue Saint-Michel, qui enjambe également l’autoroute 10. Sans donner une date précise, Dominique Gosselin confirme que les travaux pour démanteler la structure en fin de vie sont encore prévus cet automne. «La planification du projet est toujours en cours, mais le MTQ prévoit terminer la reconstruction idéalement pour 2020, même 2019 dans la mesure du possible. Mais nous sommes encore trop tôt dans le processus pour se prononcer sur des échéanciers précis», soutient Mme Gosselin. Malgré des rumeurs qui laissaient croire que le pont ne serait pas reconstruit, la porte-parole assure qu’il n’en a jamais été question. Il s’agit d’une bonne nouvelle selon le conseiller du secteur, Yvon Lamontagne, qui entretient malgré tout encore des inquiétudes en lien avec ces travaux. «Les citoyens doivent faire un détour sur des chemins qui ne sont pas toujours bien entretenus. Va falloir que les municipalités concernées se parlent cet hiver pour s’assurer de bien les déneiger, surtout pour nos autobus scolaires. Il ne faut pas attendre qu’un accident se produise pour agir», prévient M. Lamontagne.