Mark Quinlan: un conservateur de longue date

Depuis qu’il s’intéresse à la vie politique, Mark Quinlan a toujours milité pour le Parti conservateur du Canada. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il souhaite représenter les couleurs de cette formation politique dans Brome-Missisquoi lors des prochaines élections.

M. Quinlan est l’un des deux candidats à briguer les voix des membres de ce parti lors de l’investiture du 6 avril prochain. L’homme de 30 ans songe à se présenter candidat depuis le dernier scrutin fédéral de 2006. Il n’attendait que l’annonce de l’investiture et le retrait de David Marler de la course pour faire connaître ses intentions.

La principale raison pour laquelle il désire se lancer en politique active est pour faire avancer les dossiers du comté. «Je sais comment ça fonctionne à Ottawa, exprime celui qui agit à titre de directeur des communications pour le secrétaire d’État à l’Agriculture, Christian Paradis. Malheureusement, avec le député bloquiste en place, on fait du surplace. Le train touristique reliant Sherbrooke, Magog, Bromont et Montréal est une idée intéressante, mais le Bloc ne pourra jamais prendre une décision d’investir dans ce projet. Un parti qui peut détenir le pouvoir à Ottawa peut faire avancer ce genre de dossier et je veux faire partie de cette équipe.»

Conservateur de longue date malgré son jeune âge, Mark Quinlan précise qu’il a toujours appuyé et défendu cette formation politique, même lorsque cette dernière ne recueillait que quelques points de pourcentage au Québec. «J’ai adhéré à ce parti pour trois raisons, explique-t-il. Je crois en la libre entreprise que les conservateurs défendent et qui crée la richesse et l’emploi. Aussi, à son meilleur, le parti permet au Québec de s’épanouir en exerçant l’ensemble de ses compétences et d’en rapatrier d’autres, le tout avec les avantages de la Confédération canadienne. Puis, je prône des relations harmonieuses avec les États-Unis. On a le droit de ne pas être d’accord avec leurs choix diplomatiques, mais il faut traiter cette nation avec respect.»

S’il remporte l’investiture conservatrice, M. Quinlan s’engage à faire la promotion à Ottawa des projets locaux qui créeront la richesse et l’emploi. Il désire aussi épauler les familles au sens large. De plus, une attention particulière devrait être portée afin d’assainir l’environnement. «Je veux concentrer mes actions sur nos cours d’eau dans ce volet, dit-il. Quand j’étais plus jeune, on pouvait se baigner n’importe où. Aujourd’hui, ce n’est plus nécessairement le cas et j’aimerais travailler à régler la situation.»

Questionné à savoir s’il existe une petite rivalité entre les deux extrémités du comté, Mark Quinlan n’y croit tout simplement pas. «Je crois que c’est malsain de faire cette caractérisation. Quand je viens faire du terrain à Magog, les gens sont surpris d’apprendre que je suis francophone en raison de mon nom anglophone. Si les membres magogois du parti votent pour un candidat selon leur lieu de résidence, alors je ne peux compétitionner avec Mme Bouchard. Toutefois, s’ils basent leur choix sur des valeurs plus profondes, il est possible que je représente celles-ci», fait-il remarquer.