Rétro 2021: des chantiers soulèvent la controverse

RÉTRO. Des chantiers de construction ont fait couler beaucoup d’encre au cours de la dernière année en étant la cible de fortes critiques sur la place publique.

Le dossier qui a fait jaser jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec est celui à Owl’Head, avec la construction d’une route à flanc de montagne. Les travaux, qui respectaient la réglementation en vigueur, en ont choqué plusieurs par leur ampleur. L’organisme Memphrémagog Conservation inc a même qualifié la situation de «saccage environnemental».

Pratiquement au même moment, des citoyens à Eastman ont dénoncé haut et fort un autre projet résidentiel sur le mont Lilly-Butters, où un chemin a été construit jusqu’au sommet à la suite d’importants travaux de dynamitage. Encore une fois, le propriétaire a respecté la réglementation, mais ce ne fut pas suffisant pour calmer la grogne du voisinage et de groupes environnementalistes.

Des dossiers qui rappellent un autre projet controversé sur le chemin Georgeville, soit celui d’un gîte touristique haut de gamme. Sa construction entamée en 2019 a suscité la grogne par son ampleur, l’abattage de nombreux arbres et l’écoulement de sédiments dans le lac Memphrémagog.

À Bolton-Est, à l’opposé, des citoyens sont montés aux barricades en apprenant que la Municipalité voulait «durcir» ses règlements pour que les futures constructions respectent davantage la nature. Certains déploraient que cette décision mettait en péril  leur projet ou allait augmenter considérablement les coûts. Finalement, au lieu de trancher le dossier par référendum, les démarches ont été arrêtées afin de trouver un meilleur consensus.

Reste que la MRC de Memphrémagog a lancé un message clair aux promoteurs immobiliers, à l’automne, en adoptant un nouveau schéma d’aménagement qui limitera davantage la construction et le développement sur son territoire. Ces nouvelles règles devraient entrer en vigueur au printemps 2022.