Tribune libre: l’environnement

Lors des dernières élections municipales, on a laissé couver le sujet toujours captivant de l’environnement. Il est maintenant temps de voir éclore un projet ou un ensemble de mesures qui servirait à réduire cette pollution qui nous côtoie de façon si subtile.

Le golfe du Mexique a connu l’effet foudroyant d’une fuite subite de millions de litres de pétrole brut qui a dévasté autant la rive de la Louisiane et des états connexes, mais a aussi ravagé les industries reliées aux produits de la mer. Chez nous la pollution est beaucoup plus sournoise, car le résultat compte sur le cumul de plusieurs éléments. Toujours présents sont les effets des déchets de la production agricole ou les engrais chimiques qui alimentent aussi les micro-organismes, bactéries et plantes envahissantes de nos cours d’eau. D’autres contributeurs y ajoutent les polycarbures, insecticides et autres produits chimiques par des pratiques opérationnelles désuètes ou par négligence.

Il suffit d’une simple promenade dans nos rues pour noter l’utilisation abondante de peintures, orange, bleu, verte, qui sert à identifier la fonction des éléments des systèmes égout et aqueduc. Serait-ce possible que les gens responsables, qui avaient tant de pouvoir comme petits gestionnaires, auraient réussi à perdre le schéma de l’installation des pipes et tuyaux de ces systèmes? Car, année après année les employés municipaux descendent dans les puisards pour déterminer le sens du courant qui y circule. Pire encore, on engage des firmes commerciales pour confirmer leurs constatations, le tout affichant évidemment les couleurs de chacun. Un fait demeure. Les résidus de ces peintures s’additionnent, année après année, et se retrouvent dans l’eau que nous consommons dans nos résidences.

La solution simple et rapide serait d’informatiser les éléments de ces deux systèmes éliminent ainsi les effets nocifs de la peinture et surtout produisant des économies en personnel et véhicules. Pour une ville qui se dit intelligente, et comblée par la présence de firmes spécialisées en technologie informatique, ce serait un jeu d’enfant.

Le nouveau conseil est à l’étape du rodage durant lequel se joue les effets de contraintes, intimidations et la création d’alliances stratégiques. Allons-nous voir bientôt se démontrer qui sont les audacieux, qui parole donnée, tiennent leurs engagements et les timides qui se désistent au premier défi, alors que dès maintenant est le moment critique pour entreprendre une première action concrète pour protéger notre environnement.

 

Jules Lalancette

Contribuable de Magog