L’église Saint-Patrice nécessite des travaux majeurs

PATRIMOINE. Une importante cure de rajeunissement est dans les plans de la paroisse Saint-Patrice pour restaurer son église qui a accueilli ses premiers fidèles il y a 127 ans.

Une bonne partie de cette facture serait potentiellement subventionnée à 70% par le Conseil du patrimoine religieux du Québec, réduisant ainsi la somme totale à payer par les paroissiens.

Les dirigeants de la Fabrique demeurent discrets sur la facture totale, préférant dévoiler ces chiffres lors d’une rencontre avec leurs paroissiens, le 14 septembre prochain. On sait toutefois que les travaux envisagés seront de plusieurs centaines de milliers de dollars.

Selon la paroisse, la réfection des escaliers et du parvis de ce lieu de culte serait plus urgente pour des raisons de sécurité. La restauration des lampadaires et de nouveaux garde-corps sont également prévus. Cette étape est exclue de l’aide financière du gouvernement.

Construite en 1954, la chapelle arrière a aussi un urgent besoin d’amour. La réfection de la toiture, des murs et de toutes les fenêtres est à l’ordre du jour. Cette portion est éligible aux subventions.

La troisième section des travaux consiste à restaurer la façade avant, ainsi que le clocher, les fenêtres et la rosace. La valeur de ces travaux est subventionnable.

L’architecte Rémi L. Petit rappelle que ces travaux représentent une suite logique des chantiers réalisés aux environs des années 2000 et 2010. La réfection de la toiture en ardoise avait alors été le principal chantier.

Conscient qu’il s’agit de travaux majeurs, le curé Éric Vaillancourt invite les paroissiens à assister à une séance d’information à ce sujet. Cette rencontre se tiendra à l’église le mardi 14 septembre, à 19 h. L’architecte Rémi L. Petit présentera son rapport concernant l’état du bâtiment et il répondra aux questions.

«On veut d’abord sonder le pouls des gens, détaille M. Vaillancourt. Suivront les plans, le budget et les appels d’offres dans un second temps en octobre.»

Il ajoute que les travaux pourraient s’échelonner sur quelques années et qu’une campagne de financement sera réalisée auprès de la population pour payer une partie de la facture.