Magog: Nathalie Pelletier «persuadée» de pouvoir ramener l’harmonie au conseil

ÉLECTIONS. Si elle est élue à la mairie de Magog, Nathalie Pelletier veut être une mairesse de compromis et de consensus, elle qui fait du «leadership rassembleur» l’un des thèmes de sa campagne.

La principale intéressée se dit persuadée d’avoir les qualités nécessaires pour réinstaurer un climat harmonieux à l’hôtel de ville de Magog, notamment au sein du conseil municipal, mais également avec la population.

Elle assure vouloir travailler avec tous ceux qui gagneront leur élection en novembre prochain, et, ce, quel que soit leur parcours politique ou encore leurs priorités. «Je vais accueillir avec ouverture tous les élus qui auront été choisis par les électeurs, assure Nathalie Pelletier. Ma vision comme mairesse n’est pas d’avoir des conseillers municipaux qui pensent comme moi ou qui seront toujours de mon côté. Au contraire, je préfère avoir des gens de caractère avec des visions différentes. C’est ainsi qu’on pourra avancer et prendre les meilleures décisions.»

La candidate entend améliorer le processus des consultations publiques de manière à rejoindre davantage de citoyens et pour assurer un meilleur suivi aux participants. «Au cours des dernières années, il est arrivé que certains consensus découlant des consultations publiques n’avaient pas été complètement considérés dans nos décisions. On ne fait pas une consultation pour entendre ce que l’on veut, mais bien pour écouter les préoccupations des citoyens, soutient la politicienne. On se doit aussi de trouver des moyens pour aller rejoindre davantage de personnes, pour éviter d’avoir toujours l’opinion des mêmes individus.»

À ceux qui pourraient penser que le thème du «leadership rassembleur» est en contradiction avec son parcours politique, Nathalie Pelletier est d’avis, au contraire, que son opposition à certains dossiers était une façon de s’assurer que le dénouement final soit dans le meilleur intérêt pour la collectivité. «Chaque fois que j’ai voté contre, j’ai toujours pris le temps d’expliquer pourquoi, en plus de proposer une alternative. Et il ne faut pas généraliser. Parfois, je votais contre certains éléments d’un projet dans le but de l’améliorer, et non pour m’opposer au projet dans son ensemble», conclut-elle.

 

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