Tribune libre: des remerciements pour une contribution inestimable

Lors de son assemblée générale annuelle, tenue le 6 juillet 2021, la Société d’histoire du Canton d’Orford (SHCO) a marqué la fin du mandat de Juanita McKelvey en tant que membre du conseil d’administration. Les membres ont exprimé leurs profonds remerciements à Mme McKelvey pour ses nombreuses contributions à la société. Juanita McKelvey a été élue en 2019 au premier Conseil d’administration de la société d’histoire, mais avant cela, elle faisait partie du tout petit groupe qui envisageait la création même d’une telle association. Elle a travaillé sans relâche pour intéresser les autres à investir temps et énergie pour en apprendre davantage sur l’histoire de Cherry River et du canton d’Orford. La création d’une société d’histoire florissante en est le résultat.

Au fil des ans, Juanita McKelvey a contribué activement à toutes les activités autour de l’histoire du village. Plusieurs personnes se souviendront des nombreuses fois où elle a exposé sa vaste collection de cartes et de photographies de Cherry River dans le parc de la Rivière-aux-Cerises sur le balcon de la petite maison blanche. D’autres ont peut-être participé aux promenades au village au cours desquelles elle racontait les histoires de divers bâtiments, maisons et sites. Juanita McKelvey a été la première historienne à s’intéresser à l’histoire de ce lieu, et son livre reste une contribution monumentale. Histoire de Cherry River (le village) des débuts à circa 1960 en deux volumes a été publiée en anglais en 2009 et en français en 2014. Elle a généreusement permis à la SHCO de rendre le livre disponible sur son site Internet www.histoireorford.com/histoire.

Bien que résidente de longue date de Magog, Juanita McKelvey est une descendante de plusieurs des premières familles vivant à Cherry River et a passé de nombreux jours heureux de son enfance avec ses grands-parents, tantes, oncles et cousins ​​dans le village. Elle le fréquentait quand les collines l’entouraient, avant qu’elles ne soient exploitées en sablières. Elle connaissait même, parmi les résidents les plus âgés, ceux qui avaient été des enfants pendant les années de la première colonisation dans les années 1860 et 1870. Ces souvenirs ainsi que sa passion pour l’histoire l’ont amenée à passer de nombreuses heures dans les archives de Sherbrooke à recueillir des actes notariés et autres documents ainsi qu’à chercher des témoignages d’autres descendants dans les Cantons-de-l’Est, au Québec, et en Ontario. Cette tâche monumentale de recherche archivistique, d’histoire orale, et d’analyse nous est léguée. Voici les raisons pour lesquelles le SHCO a souhaité exprimer ses profonds remerciements à Juanita McKelvey.