Un jeune conducteur écope de 60 jours de prison pour avoir causé un accident en état d’ébriété

JUSTICE. Un conducteur de 20 ans devra purger une peine de 60 jours de prison après avoir pris le volant en état d’ébriété et causé un accident de la route dans les environs de Hatley.

Les faits à l’origine de ce procès remontent au 28 septembre 2019. L’individu s’était rendu à une fête avec des amis où l’alcool coulait à flots. Après s’être endormi, le jeune homme s’est réveillé avec l’idée de vouloir retourner à la maison pour dormir dans son lit.

C’est à ce moment qu’il s’est assis dans le véhicule d’une connaissance, dans laquelle se trouvaient les clés. Il a alors quitté l’endroit en circulant dans le sens opposé à la circulation. C’est à ce moment que la violente collision s’est produite avec une fourgonnette, dans laquelle se trouvaient deux personnes. L’une d’elles a notamment subi des blessures au niveau de l’épaule et de la bouche, en plus de subir un traumatisme psychologique.

Lors de l’impact, le conducteur qui conduisait avec plus de deux fois la limite permise par la loi a pris la fuite à pied en entrant dans le bois. Ce sont des amis qui l’ont ramené sur les lieux de l’accident plus tard, où les policiers ont procédé à son arrestation.

Dans sa décision rendue le 15 juin dernier, le juge Paul Dunnigan, de la Chambre criminelle et pénale, a fait valoir que le conducteur fautif, qui était sans antécédent judiciaire, reconnaissait la gravité de ses gestes et présentait des remords. Il a d’ailleurs lu une lettre à voix haute à la victime et à son conjoint lors des procédures. Le jeune homme souhaite aussi devenir une référence pour ses amis et partager son vécu quant aux risques de la conduite sous l’effet de l’alcool.

Pour ces facteurs et bien d’autres, le magistrat a condamné le défendeur à une peine de détention de 60 jours à partager de façon discontinue les week-ends. Il lui est aussi interdit de conduire durant 30 mois, en plus de devoir effectuer 100 heures de service communautaire. Finalement, l’individu doit verser 2000 $ au bénéfice de la victime.