TRIBUNE LIBRE: La médiocrité s’affiche

Le printemps se pointe. Il y a bien des lunes c’était la période de l’année ou l’on trouvait, en allant à l’école, les pommes de route que les chevaux avaient laissées durant l’hiver. Ce printemps tant anticipé rafle la neige quasi permanente que nous connaissons et laisse alors paraître les bévues de la saison dernière.

Ce n’est pas des pommes de route qui se pointent dans ma rue, mais bien les débris de réparations vitement faites et amateurismes qu’ont perpétrés les bouches trous l’an dernier. Il semble que le but de leurs déplacements répétés n’était que la recherche de sites où ils pouvaient se délester des tonnes d’asphalte en vrac achetées à fort prix par les contribuables.

Il nous est permis de juger la qualité d’une administration municipale par la réaction qu’elle engendre lorsqu’elle est mise face à une nécessité de prendre une action corrective. Il y a donc une certaine impatience de voir quelles mesures seront prises pour libérer nos trottoirs de ces cyclistes qui y circulent avec désinvolture, de voir un aménagement adéquat du terre-plein de la rue Sherbrooke qui est tellement délabré qu’il tape la vue du citoyen et des touristes et finalement, de mettre fin aux balades sans fin de l’équipe de bouche-trou et la gamique de l’asphalte en vrac.

Mais je ne retiens pas ma respiration.

Jules Lalancette

Citoyen de Magog