Une autre embauche sur division à Magog

AFFAIRES MUNICIPALES. Pour la seconde fois en cinq mois, l’embauche d’un employé cadre à l’hôtel de ville divise les élus magogois.

La réorganisation administrative jumelant les services aux citoyens (Service Go) et la Direction des communications et technologies de l’information est à la base d’une résolution adoptée sur division, mardi (6 avril). La création d’un poste de superviseur aux services aux citoyens est plus précisément au cœur de la dissension.

La mairesse Vicki-May Hamm a tranché en faveur de cette décision après un vote de 4 contre 4 autour de la table des conseillers.

Les conseillers ayant voté en faveur de cette embauche sont Jean-François Rompré, Nathalie Bélanger, Diane Pelletier et Jacques Laurendeau. Ils s’entendent pour dire que cette décision est nécessaire pour bonifier et rendre plus efficient un service qui reçoit 10 000 plaintes et 35 000 appels par année.

Les élus en désaccord sont Bertrand Bilodeau, Yvon Lamontagne, Samuel Côté et Nathalie Pelletier. Ils craignent notamment que ce poste se prolonge plus longtemps que la période prévue (2 ans). Ils auraient aussi préféré ouvrir un poste syndiqué ayant un salaire moins élevé, tout en ajoutant de la main-d’œuvre sur le terrain.

La mairesse croit plutôt que la création de ce poste, ainsi que la réorganisation administrative impliquant la modification de quelques autres postes, répondront à un besoin criant qui «permettra d’améliorer le service des plaintes».

Ce poste de superviseur services aux citoyens a été créé pour accompagner l’équipe en place dans cette transition. Il se joindra aux trois agents services aux citoyens déjà en place. Il assurera, entre autres, le suivi des opérations du centre de plaintes et des requêtes. Il sera également responsable de veiller à la mise en place des méthodes de travail et de processus de suivi.

En novembre dernier, trois élus s’étaient opposés à l’embauche d’un superviseur à la direction des Travaux publics. Bertrand Bilodeau, Samuel Côté et Yvon Lamontagne jugeaient superflue la création de ce poste, préférant plutôt ajouter des travailleurs sur le terrain et non pas dans les bureaux.