Les voisins du Ripplecove poursuivent leur combat

AYER’S CLIFF. Les voisins et les opposants à l’expansion de l’Hôtel Ripplecove ont poursuivi leur combat, la semaine dernière, en déposant une pétition de plus de 100 signatures à l’hôtel de ville d’Ayer’s Cliff.

Ces citoyens pestent toujours contre l’ampleur des travaux actuels. Ils rappellent l’absence d’acceptabilité sociale, tout en dénonçant la hauteur des immeubles, les coupes d’arbres et la destruction d’un site patrimonial régional.

Les signataires réclament aussi le rejet de toute demande de changement de zonage, le refus de toute demande de démolition et l’interdiction de couper d’autres arbres. En d’autres termes, ils exigent de la part des élus de freiner l’agrandissement de l’établissement touristique, le temps de trouver une solution commune.

Le porte-parole des citoyens, André Nuyt, insiste sur l’inquiétude du voisinage devant des travaux qu’il qualifie «d’affolants», «d’aberrants» et de «véritable massacre».

«On ne comprend pas comment le promoteur a pu obtenir toutes ces autorisations, surtout dans un milieu si fragile, s’inquiète-t-il. On veut le respect et l’application des règlements en place.»

La porte-parole du Ripplecove, Annie Brunelle, tient à rassurer les citoyens. Elle répète que les travaux actuels respectent les règlements. Elle ajoute que les prochaines phases ne sont pas encore amorcées, contrairement à la croyance de certains voisins. «On déposera évidemment des plans à la mairie avant de poursuivre notre développement. On travaille d’ailleurs là-dessus, mais nous ne sommes pas encore prêts à dévoiler nos intentions», explique-t-elle.

Le maire Vincent Gérin prend bonne note de la pétition. Le conseil a discuté de son contenu en début de semaine, même si le document ne sera déposé officiellement que le mardi 6 avril. «On comprend que les travaux puissent perturber la quiétude du quartier, mais le promoteur a le droit de réaliser ce développement, spécifie-t-il. On surveille le chantier presque quotidiennement, et tout est conforme.»

Gérin tient à préciser qu’aucun plan n’a été déposé jusqu’à maintenant pour les prochaines phases d’expansion.