Le Canton d’Orford prêt à écouter les investisseurs

DÉVELOPPEMENT. Avec un nouveau plan d’urbanisme qui entrera en vigueur dans les prochaines semaines, le Canton d’Orford se dit prêt à écouter les offres de développement sur son territoire, qui risquent de se multiplier au cours des prochaines années.

L’acquisition confirmée du promoteur William Belval du vaste terrain, situé à l’angle des chemins Alfred-Desrochers et du Parc, est une preuve que cet endroit de villégiature attire l’attention des investisseurs.

La mairesse est d’avis que la Municipalité a fait ses devoirs au cours des dernières années pour définir une vision claire de son développement, et ainsi, établir des normes et des règlements en conséquence. «Je nous félicite d’avoir révisé notre plan d’urbanisme, même si ça été un travail de longue haleine. Ce document va permettre d’encadrer le développement selon notre vision, nos valeurs et le respect de nos environnements naturels. Tout le monde souhaite que la municipalité se développe, mais cela doit se faire sans compromettre notre qualité de vie», prévient Mme Boivin.

Concernant le projet de M. Belval, qui souhaiterait aménager notamment une épicerie, une pharmacie et des unités d’habitation sur sa nouvelle propriété, Marie Boivin voit cette idée d’un bon œil. Toutefois, elle précise qu’aucun plan ou demande n’a encore été présenté à l’hôtel de ville. «Cette intersection est un endroit névralgique de notre cœur villageois. Nous avons maintenu le zonage commercial sur ce terrain, alors oui, on s’attendait à recevoir des projets. Il faudra voir maintenant si les propositions répondent à nos attentes et exigences», poursuit la politicienne.

C’est d’ailleurs dans cette optique que le Canton d’Orford s’est porté acquéreur, en 2020, d’un vaste terrain en plein cœur de Cherry River, plus précisément derrière le restaurant La Mie d’Orford.

D’une superficie de 23 376 mètres carrés, cette propriété zonée commerciale a été acquise au coût de 511 000$. «Cet acquisition nous avait été recommandé lors d’une étude commerciale. L’idée est de permettre au village de se développer à son rythme, en gardant un certain contrôle dans ce secteur prisé. Ce terrain pourrait, par exemple, accueillir un centre de la petite enfance, si le projet allait de l’avant. Les possibilités sont nombreuses», conclut Marie Boivin.