TRIBUNE LIBRE: «Nous demandons au conseil d’annuler la location à court terme sur la rue de la Terrasse à Orford»

Nous voulons porter à votre attention notre désaccord vis-à-vis de l’annexe 3.6b du projet de règlement 951, ou «plan relatif à l’usage – chalet touristique», zone R125, et plus précisément notre rue, soit «de la Terrasse».

Suite à la publication du projet de règlement d’urbanisme en juin 2020, notre domaine domiciliaire a vu apparaître un grand nombre (5) de chalets à court terme, soit le quart des habitations.

En six mois, nous avons pu constater une augmentation significative de la circulation et nous craignons que cette situation n’empire à partir du printemps prochain.

Nous déplorons le fait que notre rue à vocation résidentielle et familiale, autrefois si tranquille, se transforme peu à peu en une rue «hôtelière», «dédiée à l’exploitation de airbnb» avec tous les désagréments, le tapage et l’insécurité que cela engendre. Nous craignons notamment pour la sécurité des enfants dans une rue qui accueille maintenant un autobus scolaire. Nous regrettons que plusieurs propriétaires envisagent un déménagement à cause de cette situation.

Nous demandons au conseil d’annuler la location à court terme sur la rue de la Terrasse.

Nous constatons dans l’annexe 3.6b que la zone R126, soit les rues Fleur-de-mai, de l’Aubier, du Bourgeon, de l’Écorce et de La Coudrelle, a obtenu une interdiction de la location à court terme. La définition des critères des zones R125 et R126 semble en tous points similaire, à l’exception des chalets à court terme. Comment expliquez-vous cette différence ? Sur quels critères avez-vous décidé que la zone R125 devait accueillir des locations à court terme ?

Par ailleurs, le projet de règlement transforme certaines zones dont les rues ont été historiquement développées dans l’unique but de la location à court terme (nous faisons référence ici au Domaine du Chéribourg), en zones où celle-ci y est désormais interdite. Alors, pourquoi autoriser maintenant la location à court terme dans des zones dont la vocation y était résidentielle et familiale ? N’est-ce pas transposer le problème ailleurs ?

Nous sommes à votre disposition pour parler de cette situation via une rencontre virtuelle si vous le jugez nécessaire. Dans le cas où notre demande ne serait pas entendue par la Municipalité, nous évaluerons la possibilité d’un recours administratif afin de faire changer ce point précis du règlement.

Dans l’attente de votre réponse rapide et avec l’espoir que nos demandes seront entendues, nous vous présentons nos plus respectueuses salutations.

 

André Latulipe

Benoit Arlabosse

Dorothée Beaudoin
Jacques Richer

Mario Bettez

Canton d’Orford