Les Cantonniers se croisent les doigts d’ici le 15 mars

SPORTS. Les Cantonniers de Magog n’ont toujours pas fait une croix sur leur saison atypique, chamboulée par la pandémie. Le plan de match demeure de jouer 32 parties, à partir du 15 mars prochain jusqu’au début juin.

Toutefois, cette plus récente mouture du calendrier ne pourra plus être modifiée comme ce fut le cas ces derniers mois, selon le président de l’organisation, Renaud Légaré. Advenant d’autres reports, le nombre de matchs sera simplement réduit. «Depuis août, on ne fait que ça des plans A, B et C. On est rendu dans des lettres qui n’existent même pas tellement c’est compliqué», image le responsable.

«Il faut se croiser les doigts pour que les gens respectent les consignes durant la semaine de relâche. Car si les cas augmentent encore et que la situation ne s’améliore pas, ce sera possiblement le chant du cygne pour notre saison», poursuit-il.

Légaré rappelle qu’à cette période-ci de l’année, la troupe de Félix Potvin amorcerait les séries éliminatoires. Au lieu de cette frénésie, les joueurs attendent encore de disputer un tout premier duel. «On a fait savoir à la ligue que si les activités reprennent, nous sommes prêts à jouer contre n’importe quelle équipe, que ce soit à Trois-Rivières ou à Jonquière, donne-t-il en exemple. Peu importe c’est où, on veut faire jouer nos jeunes, qui s’entraînent depuis maintenant cinq mois pour espérer jouer. On les tient avec l’espoir que tout n’est pas perdu.»

Au moins, il y a du positif selon le président. Ce dernier constate que les jeunes réussissent malgré tout à s’améliorer, eux qui embarquent sur la patinoire quatre fois par semaine. «On voit leur progression, car l’entraîneur a gardé la même séquence d’entraînement depuis qu’il «coach» à Magog. Les joueurs ont droit au même encadrement. Mais tout le monde a vraiment hâte de jouer, c’est évident.»

Contrairement à Hockey Sherbrooke qui a mis fin définitivement à sa saison, le 17 février dernier, le hockey mineur de Magog n’avait toujours pas statué à ce sujet, au moment d’écrire ces lignes.