Julie Snyder reçoit un Magogois aux concours Talents bleus

CONCOURS. Un artiste de cirque originaire de Magog, Louis-David Simoneau, participera au concours Talents bleus de Julie Snyder, ce mercredi 10 février.

Lui et sa partenaire Marie-Christine Fournier auront 90 secondes pour épater les téléspectateurs en direct de l’émission La semaine des 4 Julie, qui prendra son envol sur le coup de 21 h. Ce concours s’apparente à l’émission «America Got Talent», mais avec l’objectif de promouvoir les artistes du Québec.

Diffusée sur la chaîne Noovo, l’émission invitera le public à voter pendant 30 minutes dès la fin des deux prestations. L’adversaire de ce duo demeure inconnu. Le gagnant de ce duel sera dévoilé à la fin de l’émission, un peu avant 22 h. Il passera à l’une des demi-finales de mars en prévision de la grande finale qui se tiendra au début du mois d’avril.

Louis-David encourage évidemment les gens de son patelin de jeunesse à voter pour son duo de trapézistes. «Ce sera réellement spécial, car cela fera un an presque jour pour jour que nous avons foulé une scène pour la dernière fois, s’attriste-t-il. Nous étions à Paris pour le Cirque de Paname lorsque la COVID-19 a stoppé tous les spectacles.»

Confiné à la sédentarité

Cette pandémie a bouleversé la vie quotidienne de ce globe-trotter. «Ça nous a frappés fort, car tous nos contrats ont été annulés, poursuit-il. Tout est disparu en fumée pour moi et ma partenaire, avec qui je partage la scène depuis 11 ans.»

Ce duo-trapèze faisait notamment partie de la troupe du Cirque Éloize, qui devait rendre hommage à Serge Fiori pendant la saison estivale 2020 à Québec. Intitulé «Seul Ensemble», cet événement n’aura pas lieu non plus l’été prochain.

De retour au pays depuis mars 2020, il a fait sa quarantaine en isolement à Sutton avant de se trouver un appartement à Montréal. Quelques mois confinés à la sédentarité, lui, le nomade, qui parcourait depuis quelques années les scènes du Japon, de Berlin, de l’Espagne, de l’Australie et de la Chine.

Un assouplissement des mesures sanitaires lui a permis de retourner à l’entraînement avec sa partenaire afin de peaufiner leurs techniques et développer de nouveaux mouvements. «On s’est motivé en se réinventant dans les studios des 7 doigts de la main. On s’est adapté malgré l’absence de revenu et des fourmis dans les jambes. J’ai même pris des cours à distance pour préparer une possible seconde carrière», annonce-t-il.

Cet homme de 34 ans garde espoir de revivre bientôt de sa passion, et de fouler des scènes situées aux quatre coins de la planète.