Magog Technopole: la Ville bonifie sa subvention, mais s’attend à plus de Québec

SUBVENTION. La Ville de Magog versera 25 000 $ de plus à Magog Technopole en 2021, pour un total de 300 000 $, afin de faciliter le changement de garde avec l’arrivée du nouveau directeur général, François Leduc.

Cette somme supplémentaire, qui est valide pour un an, permettra d’assurer une transition dans l’organisation en offrant à l’ancien patron, André Métras, un poste à temps partiel. Il s’agit d’un travail à trois jours par semaine.

«On verra par la suite si on réussit à débloquer d’autres sommes, notamment du gouvernement du Québec. Peut-être qu’on pourrait alors garder M. Métras comme développeur des affaires, dépendamment évidemment de son désir de rester. Avec 75 entreprises dans le giron de Magog Technopole, disons qu’une ressource de plus à temps partiel, ce n’est pas de trop. On va voir comment tout va se placer cette année», explique la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm.

Celle qui est aussi présidente du CA de l’organisme confirme que des discussions sont en cours à la MRC de Memphrémagog pour augmenter sa contribution annuelle, qui se chiffre aux alentours de 30 000 $. «Quand on a négocié l’entente il y a trois ans, ce montant était suffisant puisque les entreprises se trouvaient essentiellement à Magog. Mais de plus en plus, Magog Technopole joue un rôle régional et les retombées économiques, comme l’achat de maisons, bénéficient à plusieurs Municipalités des alentours, donne-t-elle en exemple. Avec le virage numérique que les entreprises doivent prendre et le rôle-clé de Magog Technopole dans cette transition, je pense que c’est important que la MRC en fasse un peu plus.»

Advenant une subvention bonifiée de la MRC, Vicki-May Hamm doute que ça soit suffisant toutefois pour réduire le fardeau fiscal des résidants de Magog. «Ce qui pourrait faire une vraie différence serait d’être enfin reconnu par le gouvernement du Québec, de qui je ne fais qu’essuyer des refus. À mon avis, il n’y a pas assez d’enveloppes budgétaires pour le développement économique. Et j’ai l’impression que malgré le discours régional du gouvernement, ça se passe pas tant en région. Il y a encore beaucoup des réflexes vers les grands centres. J’aimerais ça qu’un jour, les bottines suivent les babines et qu’on nous donne les moyens de nos ambitions», conclut-elle.