Ayer’s Cliff: la phase 2 de l’Hôtel Ripplecove inquiète des voisins

AYER’S CLIFF. Les voisins de l’Hôtel Ripplecove d’Ayer’s Cliff sont inquiets face aux intentions du promoteur Richard Laliberté, qui souhaite amorcer la phase 2 de l’agrandissement de son établissement touristique.

Les élus d’Ayer’s Cliff ont déjà adopté la première étape du règlement autorisant l’usage d’habitations résidentielles multifamiliales à cet endroit. Ce changement de zonage paverait la voie à la construction d’immeubles résidentiels à condominiums à trois étages sur les rives du lac Massawippi.

La direction du Ripplecove veut rassurer ses voisins.

Hubert Lavigne est l’un des opposants. Il craint que la modification possible des règlements municipaux laisse le champ libre au promoteur pour ériger plus d’une centaine d’unités de condominiums.

«Je m’inquiète pour notre quiétude, la circulation accrue des voitures et les risques sur l’environnement et la qualité de l’eau du lac Massawippi, spécifie-t-il. Je crains aussi un problème de densité avec autant de condos sur une dizaine d’acres seulement.»

Lavigne invite les voisins, les riverains du plan d’eau et l’ensemble de la population à s’exprimer contre ce projet qui «touche tout le monde». Il observe déjà un vent d’opposition se lever en cette période de consultation écrite. Il espère forcer le conseil à tenir un registre sur la question, voire un référendum au besoin.

Les citoyens peuvent s’informer davantage sur le sujet dans la rubrique Avis public 2021 sur le site web de la Municipalité. Ils pourront ensuite émettre leurs commentaires par courriel à dg@ayerscliff.ca ou par la poste à l’Hôtel de ville (958, rue Main, J0B 1C0) avant le 10 février.

Les modifications au zonage seront officiellement adoptées en mars prochain si le nombre d’opposants est insuffisant.

M. Laliberté construit actuellement la phase 1 de son expansion avec une trentaine de condotels. Ces unités seront offertes en location par l’hôtel, contrairement aux futurs condos qui seraient vendus à des particuliers.