Après la pêche de sa vie, Jean Grenier retombe les deux pieds… dans l’eau!

HISTOIRE DE PÊCHE. Quelques jours après avoir vécu sa plus belle journée de pêche à vie en attrapant un brochet de plus de 25 lb (voir autre article), Jean Grenier est retombé les deux pieds sur terre… ou plutôt dans l’eau, alors que la glace du lac Magog a cédé lors du transport de sa cabane à pêche.

Cette mésaventure est survenue le 27 janvier dernier, lorsque le Magogois et son acolyte de pêche, son frère jumeau Jeannot, transportaient leur cabane sur le plan d’eau à l’aide d’un véhicule de type «côte à côte». Alors que la saison hivernale est bien avancée et que d’autres petites maisons sont déjà installées depuis quelques semaines, jamais ils ne s’étaient imaginé que leur manœuvre tournerait au vinaigre.

«Ça fait des années qu’on passe à cet endroit pour embarquer sur le lac. On ne s’est pas méfié et on s’est fait avoir. Une chance que ce n’est pas creux. Il doit y avoir pas plus que cinq pouces d’eau. Vu qu’on fait partie des plus vieux ici, les pêcheurs se fient sur nous pour savoir si la glace est sécuritaire et finalement, c’est nous qui se retrouvons à l’eau!», lance Jean Grenier, avec sa bonne humeur légendaire.

Évidemment, il ne fallait pas prendre le duo pour vaincu aussi facilement. Avec l’aide de bons samaritains, ils ont pu sortir de leur fâcheuse position après plus de quatre heures de travail. Une fois en lieu sûr sur la surface glacée, ils ont réparé les quelques bris occasionnés à leur cabane durant l’accident.

Et peu de temps après, sans surprise, ils étaient de retour au travail ou plutôt, à leur passion. «Un lac, ça reste toujours imprévisible. On ne sait jamais ce qui se cache en dessous. Il faut toujours être prudent et je dirais que c’est encore plus vrai cette année. Il y a beau avoir onze pouces de glace, le redoux a rendu certaines couches moins solides. Vaut mieux éviter d’embarquer avec des véhicules trop lourds, car ça risque de mal tourner. Au moins, dans notre cas, tout le monde s’est en bien sorti, alors vaut mieux en rire qu’en pleurer!», conclut-il.

Jean Grenier et son frère jumeau Jeannot ont pris la situation du bon côté, surtout que tout s’est bien terminé.