Rétro 2020: des chantiers légaux qui soulèvent des questions

RÉTRO. Même si l’environnement est devenu un enjeu incontournable de notre époque, certaines situations tendent à démontrer qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour veiller à sa préservation. Et on en a eu quelques preuves en 2020 dans la région.

Impossible de passer sous silence la levée de boucliers survenue sur le chemin Georgeville, en lien avec un projet résidentiel situé non loin du lac Memphrémagog. Autant les autorités que les environnementaux ont semblé avoir été surpris par l’ampleur de la construction puisqu’il s’agit, en fait, d’un gîte touristique.

La coupe de plusieurs arbres, combinée notamment à des écoulements de boue dans le lac Memphrémagog, ont vite suscité des inquiétudes. Le plus étonnant dans ce dossier est que le propriétaire du terrain a agi dans les règles de l’art, mise à part une amende mineure de 1000 $. Pour certains élus, comme la conseillère municipale Diane Pelletier, ce cas prouve que la réglementation municipale actuelle en matière environnementale est dépassée et doit être revue rapidement pour éviter qu’une telle situation se reproduise.

Et rien pour calmer la grogne. Une histoire similaire survenait au même moment sur les rives du lac Massawippi, avec l’agrandissement de l’Hôtel Ripplecove d’Ayer’s Cliff. Encore là, le promoteur s’est tenu essentiellement à ses permis de construction, à l’exception d’arbres qui ont été coupées dans la bande riveraine. Malgré tout, plusieurs voisins ont déploré l’ampleur des ouvrages pour faire place aux 24 nouvelles unités d’habitation.

Chose certaine, il faudra attendre le résultat final de ces deux projets d’importance pour se faire une idée plus précise de la situation et, si besoin, entamer une réflexion.