Un vélo-cargo pour remplacer une seconde voiture

TRANSPORT. Une petite famille de Magog a choisi un moyen de transport original au lieu de se procurer un second véhicule. Il s’agit d’un vélo-cargo à assistance électrique, qui permet de se déplacer de façon plus écologique pour faire des courses au centre-ville ou aller conduire les enfants à l’école.

C’est le choix de Kristell Savard. Depuis trois semaines, elle utilise ce transport actif plus populaire en Europe qu’au Québec. Cette mère de trois enfants prévoit même l’enfourcher matin et soir dans les prochains mois pour relier la maison et l’école Montessori, et ce, grâce à des pneus à crampons et cloutés.

«C’est l’exemple parfait pour encourager le transport actif, témoigne cette femme de 36 ans. Je respecte l’environnement, je me tiens en forme et les enfants adorent. Les autres élèves demandent même à leurs parents de les transporter à l’école eux aussi en vélo.»

Mme Savard et son conjoint William Wilson ont connu ce moyen de transport pendant un séjour prolongé en Suisse. Établie à Magog depuis mars dernier, cette famille a fait le choix de sacrifier un véhicule pour recourir au vélo-cargo à l’année longue. «Ce véhicule est très stable, explique-t-elle. Nous sommes très visibles en portant des dossards et nous utilisons des lumières et des réflecteurs pour assurer notre sécurité. Les automobilistes sont très cordiaux jusqu’à maintenant.»

Kristell Savard fait ainsi sa part pour l’environnement, en réduisant notamment de beaucoup ses GES dans l’atmosphère. «J’ai adopté ce moyen de transport en raison de mes convictions environnementales, affirme-t-elle. Rouler en vélo-cargo m’apporte également des effets bénéfiques sur ma santé physique et mentale. C’est moins stressant qu’en voiture et je passe davantage du temps de qualité avec mes enfants, qui profitent aussi pour respirer un bon air frais avant de commencer l’école.»

Cette maman à la maison a déjà été très sportive avant d’avoir ses enfants Claire, Lucie et Paul, mais elle ne pratiquait pas le cyclisme. Elle dit s’adapter rapidement à ce bolide sur trois roues, surtout qu’elle roule déjà en moyenne 50 km par semaine.

Elle invite les gens à imiter son geste, ou à recourir à d’autres options pour réduire leur empreinte écologique.