Magog autorise les planches à roulettes sur son réseau cyclable

TRANSPORTS. Bonne nouvelle pour les amateurs de planches à roulettes qui peuvent, dès maintenant, circuler en toute légalité sur le réseau cyclable de la Ville de Magog, qui vient d’assouplir sa réglementation en ce sens.

Au cours des dernières années, les utilisateurs de «skateboard» étaient limités à un secteur bien précis, c’est-à-dire essentiellement le parc de la Baie-de-Magog, où se trouve le «skatepark». Autrement, il leur était interdit de circuler ailleurs, que ce soit sur la piste cyclable ou encore sur les bandes cyclables, qui sont situées le long des routes.

Cependant, ces restrictions sont maintenant terminées. Le conseil municipal a donné le feu vert, le 2 novembre dernier, à étendre cet accès sur l’ensemble du territoire magogois. «C’était quelque chose qui nous était demandé depuis plusieurs années, soutient la directrice du Service des loisirs et de la culture, Linda Gagnon. On délaisse notre approche protectionniste pour donner la responsabilité aux usagers, qui sont essentiellement des adolescents, mais aussi des adultes.»

Magog n’est pas la première municipalité au Québec à aller de l’avant avec cette permission. Selon Linda Gagnon, il s’agit d’une tendance qui fait du sens, puisque la planche à roulettes est de plus en plus utilisée comme un moyen de transport. «On veut que les jeunes bougent et profitent de nos infrastructures. D’autant plus que le réseau n’est pas surchargé, à part le parc de la Baie-de-Magog. Il y a de l’espace pour s’amuser, mais évidemment, cette cohabitation devra se faire dans le respect de tous les usagers.»

 

Casque obligatoire

Parallèlement à ce changement, la Ville de Magog a adopté un règlement qui était déjà en vigueur à son «skatepark», soit le port du casque obligatoire. Une consigne qui s’applique à tous les utilisateurs, quel que soit leur âge. `

«Un panneau a toujours été là au parc indiquant que le casque était obligatoire et c’était respecté en grande partie. Toutefois, pour une question d’assurances, nous avons dû nous conformer et adopter cette résolution», explique  le directrice des loisirs, en précisant que l’application de cette mesure relève de la Régie de police de Memphrémagog.