Après «la commande à l’auto», c’est la «restauration rapide» qui divise les élus magogois

AFFAIRES MUNICIPALES. La restauration rapide divise le conseil municipal de Magog, en raison d’un projet commercial ciblé presque en face du Carrefour Santé Globale.

Ce même dossier avait également divisé le conseil, le mois dernier. Les élus ne s’entendaient pas au sujet de l’usage «commande à l’auto» à autoriser ou pas. La mairesse Vicki-May Hamm avait alors tranché en faveur de cette option après un vote de quatre contre quatre autour de la table des élus.

La vocation «restauration rapide» sur un terrain vacant situé entre les bureaux du dentiste Patrick Rheault et la station-service Ultramar est acceptée par les conseillers Jean-François Rompré, Samuel Côté et Nathalie Bélanger.

À l’inverse, les conseillers Bertrand Bilodeau, Yvon Lamontagne, Diane Pelletier et Nathalie Pelletier s’y opposent.

Jacques Laurendeau a toutefois hésité à voter lors de la séance du 2 novembre dernier. Il disait accepter la restauration rapide, mais pas la hauteur des bâtiments majorée de 12 à 15 mètres. Cette hauteur dérangeait également quelques autres élus autour de la table.

Ne pouvant scinder le règlement en deux sur-le-champ, la mairesse a interrompu le vote et retiré ce projet de règlement de zonage dans le secteur des rues Matt et Principale Ouest. Cet item reviendra à la prochaine séance du 16 novembre.

Les opposants de la restauration rapide rappellent que le conseil avait précédemment ciblé des usages axés sur la santé dans ce secteur.

Les élus favorables spécifient que cette vocation n’implique plus exclusivement la vente de malbouffe. Des restaurants offrent aujourd’hui des mets davantage santé dans un mode «service à l’auto».

Au moment d’écrire ces lignes, on n’avait pu obtenir les commentaires du promoteur pour connaître davantage son projet.