COVID-19 : une raison de plus pour éradiquer la pauvreté

SOCIÉTÉ. Même si la seconde vague de la pandémie prend de l’ampleur, le Comité de lutte à la pauvreté de Memphrémagog ne pouvait se résoudre d’annuler la Journée mondiale du refus de la misère.

Ses membres tenaient mordicus à souligner cette thématique accentuée par la présente crise sanitaire. «La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière et a exacerbé les inégalités sociales et environnementales de nos sociétés, laisse entendre le comité par voie de communiqué. En effet, nous avons pu constater comment il était difficile, voire impossible pour les moins privilégiés de nos sociétés d’appliquer les mesures nécessaires pour se protéger du virus.»

Depuis 1992, l’Organisation des Nations unies (ONU) identifie le 17 octobre comme la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. À Magog, le comité local a choisi ce jeudi 15 octobre pour se mobiliser à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère.

Elle se traduira par une distribution de soupe solidaire au parc des Braves de Magog, entre 17 h et 20 h. Les personnes présentes devront respecter les mesures sanitaires mises en place dans la zone orange estrienne.

Après Greta Thunberg qui a rappelé l’inaction des grands de ce monde en 2019, l’ONU met cette année en lumière l’interdépendance entre la justice sociale et environnementale. «Cette prise de conscience mondiale démontre que ce sont les personnes les plus pauvres qui vivent les plus grandes conséquences de la crise climatique», ajoute le comité local.