Le précamp des Cantonniers s’amorcera sans spectateurs

MIDGET AAA. Mis à part les 85 joueurs invités et les entraîneurs, il n’y aura pas grand monde à l’aréna de Magog lorsque s’amorcera le précamp des Cantonniers midget AAA, le lundi 10 août.

En raison des directives de la Santé publique, les parents et autres curieux ne pourront assister à cette première étape de sélection, qui durera trois jours.

À compter du jeudi 13 août, la moitié des aspirants seront retranchés et les 40 joueurs restants prendront part à l’étape du camp d’entraînement, qui durera elle aussi trois jours.

La direction n’ose pas trop se prononcer sur le nombre de spectateurs qui pourront être admis à l’intérieur de l’amphithéâtre magogois pour cette portion, ni pour celle des matches hors-concours, qui débutera le 17 août à Magog (face au Rousseau Royal). «Nous sommes encore en train d’échafauder des plans, selon les mesures gouvernementales. On doit aussi tenir compte que la responsabilité de désinfecter les locaux, bancs et équipements incombe à chacune des équipes de la Ligue midget AAA. C’est beaucoup de travail pour les bénévoles de chaque organisation», plaide le président des Cantonniers, Renaud Légaré.

Sur le plan hockey, Félix Potvin et ses acolytes devront aussi s’ajuster, puisqu’on prévoit des groupes plus petits sur la glace et un format différent pour les matches hors-concours. Si le plan de relance de Hockey Québec n’est pas modifié, les premières séances et joutes pourraient même se dérouler sans mise en échec. «En principe, la phase 6 du plan de retour au jeu prévoit la mise en échec à compter du 1er septembre seulement», explique le vice-président hockey Christian Lord.

«Ça va vraiment être différent pour évaluer les joueurs. En plus, chaque joute préparatoire consistera en deux mini-matches de 30 minutes (3 périodes de 10 minutes) avec seulement 11 hockeyeurs (10 patineurs et 1 gardien) de chaque côté.  Avec les nouvelles façons de fonctionner et les interrogations, je crois qu’on est encore plus nerveux que les joueurs à l’approche du camp», a avoué M. Lord, sur une note d’humour.