Livraison express sur la plage

MAGOG. Utiliser un moyen de transport minimaliste – le vélo – pour activer un nouveau projet lié à la technologie, voilà le pari que fait le Groupe OLIX, avec le lancement de son service de livraison Vélo2Go.

En opération depuis le week-end, ce service local permet de commander un repas – ou tout autre item – dans un commerce de Magog et de le faire livrer directement à l’une des plages de la municipalité, par le biais d’un courrier à vélo.

On commande via l’application L’Achat local et on cueille ensuite son achat à l’une des trois bornes situées respectivement à la plage des Cantons, à la pointe Merry (près du module de jeux pour enfants) et à l’entrée de la plage de la Baie-de-Magog (près de l’horloge).

«Durant la crise, on a vu à quel point c’était important d’avoir une boutique transactionnelle en ligne», fait valoir Gary Denault. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

«Le service est vraiment fait pour que les gens profitent de la plage et de la pointe Merry. Comme parents, ça nous est tous arrivé d’être au parc ou à la plage et de devoir partir parce que les enfants ont faim. Maintenant, tout le monde peut rester sur place et recevoir sa livraison directement à la plage», explique le président et chef de la direction du Groupe OLIX, Gary Denault.

Vélos recyclés

Outre son originalité, le service Vélo2Go témoigne d’une grande collaboration entre différents intervenants communautaires et du milieu des affaires.

La Ville de Magog, le Centre d’aide aux entreprises Memphrémagog, la MRC de Memphrémagog, Magog Technopole, la Chambre de commerce Memphrémagog, Last Link Dynamik et la Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog ont tous contribué au projet, chacun à leur façon.

Les vélos de livraison (des modèles recyclés) ont même été acquis via le projet «Adopte un vélo», de l’école secondaire de La Ruche. «La liste des collaborateurs est longue, mais c’est justement ça qui me rend si fier de ce projet», lance Gary Denault.

Plusieurs collaborateurs ont participé au projet Vélo2Go, qui origine de la plateforme L’Achat local. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

«Lorsque nous avons lancé le portail L’Achat local (au début de la pandémie) pour donner la chance aux commerces locaux de se créer une boutique transactionnelle, on pensait recruter tout au plus une trentaine de commerçants. Aujourd’hui, notre plateforme dessert huit MRC et compte plus de 1000 commerces. Le besoin était là», a constaté Denault.

«Durant la crise, on a vu à quel point c’était important d’avoir une boutique transactionnelle en ligne. Si vous voulez compétitionner avec les géants comme Amazon et autres, vous devez au moins être dans la même arène qu’eux», a-t-il fait valoir.