TRIBUNE LIBRE: L’église de Magog et la Covid-19

Lorsque le confinement s’est imposé comme moyen de lutte contre la Covid-19, toutes les églises de Magog ont fermé leurs portes. J’ai apprécié cette contribution à l’effort collectif : beaucoup de Magogois se retrouvaient alors sans travail, les jeunes ne pouvaient plus aller à l’école et nous, les croyants, nous ne nous rassemblions plus, quel isolement! Étant donné que de nombreux scientifiques cherchaient le vaccin pour contrer cette pandémie, nous espérions que, dans quelques mois, nous serions en mesure de vaincre notre ennemi commun. Il n’en est rien.

Maintenant, chacun cherche comment vivre à sa façon ce confinement de manière à ne pas y perdre la santé. Il y a eu le télétravail, ainsi que l’entraide spontanée des voisins qui se sont offerts pour faire l’épicerie des personnes âgées, les écoliers ont reçu des cours télévisés et l’Église de Magog a également profité de ce média pour rejoindre les croyants.

Ainsi, nous nous sommes retrouvés à vivre les Jours Saints dans nos maisons et ce fut magnifique! Je ne parlerai que du Jeudi Saint où un prêtre et trois paroissiens ont célébré le repas pascal avec une intériorité qui invitait au respect et à la communion. Un caméraman a, lui aussi, contribué à l’atmosphère sacrée en présentant des images de l’église soulignant la beauté de la célébration.

On ne vit pas sa foi sans le partage, sans les autres, devrais-je dire. Tous les jours de la semaine, une messe est célébrée à 8 h 15. C’est un rassemblement spirituel; seulement trois ou  quatre personnes sont présentes dans l’église, un prêtre, un chanteur ou une chanteuse et un lecteur. Ainsi, nous pouvons quotidiennement vivre la célébration eucharistique, ici, à Magog, avec des concitoyens qui sont nombreux à bénéficier de ce soutien spirituel que nous recevons grâce aux diffuseurs Cogeco et Axion.

Demeurer  à Magog est un privilège où chaque citoyen peut vivre à l’aise, quelle que soit son allégeance, car, tant la direction municipale que toutes les autres instances font preuve d’une ouverture et d’une créativité bien en harmonie avec le site enchanteur de la ville.

Lucille Lepitre, fcscj

Magog