LAMRAC signe une année record avec 200 000 visiteurs
PARC URBAIN. L’Association du Marais-de-la-Rivière-aux-Cerises (LAMRAC) a complété l’année 2019 avec un sommet de fréquentation chiffré à 200 000 personnes dans ses sentiers et dans son bâtiment principal.
Le porte-parole de LAMRAC, Jean-Marc Cliche, applaudit cette statistique. Il explique le succès du parc urbain par la beauté des lieux, sa proximité du secteur urbain et sa notoriété. «On reçoit même de plus en plus de gens de l’extérieur de la région, comme de Sherbrooke, de la Montérégie et de Montréal, se réjouit-il. 35% de nos visiteurs proviennent de l’extérieur de l’Estrie.»
M. Cliche sait très bien que ce record tiendra au moins une autre année. La présente pandémie du coronavirus provoque la fermeture des sentiers pour des raisons de santé et de sécurité depuis plusieurs semaines. L’achalandage de 2020 débute donc faiblement, car les passerelles empêchent les marcheurs de respecter la distanciation physique de deux mètres entre chaque individu.
Voilà pourquoi l’organisme apprécie son surplus de 73 000 $ accumulé au terme de la dernière année. Il s’ajoute à un autre excédent de 101 000 $ enregistré en 2018. «Il s’agit de très bons résultats financiers pour un groupe sans but lucratif, mentionne M. Cliche. Le financement demeure néanmoins le défi de l’heure de notre organisme afin d’assurer la pérennité de nos activités. On devra être imaginatif pour éviter un déficit l’an prochain qui pourrait être causé par la COVID-19.»
Les administrateurs doivent d’ailleurs conjuguer avec une réduction du financement de la Ville de Magog, à raison de 25 000 $ par année pendant quatre ans. La Municipalité demeure néanmoins le principal bailleur de fonds de LAMRAC avec plus de la moitié des revenus annuels.
L’une des grandes stratégies du plan d’action de LAMRAC est d’ailleurs de développer une plus grande autonomie financière. La recherche de partenaires financiers est toujours dans la mire de l’organisme.
Devenir une référence en éducation, préservation et aménagement des milieux humides représente la seconde principale stratégie à développer.
Le nouveau président de LAMRAC est l’ancien député péquiste de Johnson, Claude Boucher. Il succède à Michel Turcotte, qui a siégé 14 ans au conseil d’administration, dont 11 à la présidence.
