Centre-ville de Magog: le stationnement interdit bien mal compris durant les travaux

MAGOG. L’ajout de panneaux de signalisation durant les travaux du centre-ville a donné des maux de tête à bien des automobilistes, l’été dernier. Que ce soit par mégarde ou encore en prenant un risque bien mal calculé, plusieurs d’entre eux sont repartis à la maison avec un constat d’infraction.

Au total, 112 «tickets» ont été émis par les préposés au stationnement en lien avec le non-respect de la signalisation, essentiellement pour du stationnement interdit. Les infractions ont été commises aux abords du chantier de construction, notamment sur les rues Saint-Patrice Ouest, Victoria, Laurier, des Pins, Sainte-Catherine et Principale Ouest.

Il s’agit d’une hausse substantielle des amendes, sachant que seulement douze avaient été données l’année précédente pour ce type d’infraction. «À la lumière des statistiques, il faut croire que certaines personnes se sont fiées davantage à leurs habitudes plutôt qu’à la nouvelle signalisation, qui était pourtant très visible avec sa couleur orange», constate la directrice adjointe au Greffe à la Ville de Magog, Me Marie-Pierre Gauthier.

«Je comprends la déception et le mécontentement des personnes concernées, mais il était important de sévir pour maintenir la fluidité pendant les travaux, poursuit-elle. Se stationner à ces endroits interdits risquait de bloquer la circulation et conséquemment, causer des retards et contraindre la Ville à payer pour des dépassements de coûts, ce que nous ne voulons pas.»

Sans en avoir la certitude, Me Gauthier doute que la Ville ait été jusqu’à obliger le remorquage d’une voiture qui s’était garée au mauvais endroit.

 

Pas de chasse aux parcomètres

Par ailleurs, malgré une économie plus au ralenti dans les commerces du centre-ville durant la revitalisation, la Municipalité n’a pas mis la pédale douce dans la gestion de ses parcomètres. Du 1er juin au 30 septembre dernier, 393 constats ont été donnés comparativement à 431 l’année précédente.

Même si certains citoyens souhaitaient que la Ville fasse preuve de tolérance dans les circonstances, Marie-Pierre Gauthier confirme que la consigne était d’appliquer le règlement avec la même rigueur que par le passé, sans toutefois en faire une obsession.

«Il n’y a personne à la Ville qui fait la chasse aux contraventions, relativise la directrice adjointe. Ce n’est vraiment pas notre vision. Avant de sévir, nos employés regardent toujours aux alentours si le propriétaire du véhicule s’y trouve et si c’est le cas, ils n’en feront pas de cas.»

«De plus, nos préposés ne font pas seulement surveiller les stationnements. Ils veillent au respect de bien d’autres règlements, dont tout ce qui concerne les chiens, en plus des tournées à LAMRAC. Et c’est encore plus vrai l’été dernier, avec les nouveaux horodateurs dans les stationnements municipaux, où ils ont passé beaucoup de temps à aider les gens à se familiariser avec le système», conclut Marie-Pierre Gauthier.