Magog: une classe verte à l’école Princess Elizabeth

ÉCOLE. Grâce à différentes activités de financement et à un récent don de la Fondation des Clubs Lions du Québec, le rêve de la regrettée Pervana Mladenof sera bientôt réalité à l’école primaire Princess Elizabeth de Magog.

Membre du service de garde de cet établissement pendant plus de 20 ans et coordonnatrice du CLC (Community Learning Center), Mme Mladenof rêvait d’aménager une classe verte extérieure sur le terrain de l’école. Un endroit qui pourrait servir aussi bien aux jeunes qu’aux autres membres de la communauté magogoise.

Elle avait même assisté aux premières démarches, dont le coulage de la dalle de béton, avant d’être emportée par un cancer agressif le 11 juin dernier.

Bien que son départ ait chaviré le personnel et les élèves de l’école, tous ont convenu de tout mettre en œuvre afin que son rêve se concrétise. «Ça lui tenait vraiment à cœur, et avant qu’elle décède, je lui avais promis qu’on poursuivrait son travail», a indiqué la responsable du service de garde de l’endroit, Dominique Roy.

Maintenant chapeauté et supporté financièrement par la Commission scolaire Eastern Townships, le projet (estimé à 30 000 $) va bon train.

La structure du pavillon, qui mesure 18 X 24 pieds, est déjà en construction en usine. Le tout devrait être assemblé et fonctionnel d’ici la fin des classes. L’endroit sera branché à l’électricité et les enseignants pourront y donner un cours, comme dans une véritable classe. «Ce serait vraiment bien qu’on puisse inaugurer le tout avant le premier anniversaire du décès de Pervana», a laissé entendre Mme Roy.

Sollicitée par les organisateurs, la Fondation des Clubs Lions, par le biais du Club Lions Eastman/Memphré-Ouest, n’a pas hésité à embarquer dans l’aventure en remettant un don de 5000 $. «Ça rejoint bien notre mission qui est de supporter aussi bien les jeunes que l’ensemble de la communauté. En plus, ça va permettre aux enfants de passer encore plus de temps à l’extérieur», a fait valoir le représentant de la Fondation, Jacques Paquette.