Tribune libre: un geste de la Municipalité accueilli avec espoir

La Société d’histoire du Canton d’Orford (SHCO) accueille la souplesse affichée par le conseil municipal par la voix de Marie Boivin, mairesse de la municipalité, dans la controverse entourant la «petite maison blanche» située au 2304, chemin du Parc.

À l’assemblée du conseil de ville du 13 janvier dernier, la première magistrate a annoncé une autre consultation, celle-ci auprès d’une seconde firme d’architecture. La SHCO espère alors voir surgir un autre regard sur l’état de la petite demeure, dont la survie était en péril dans le cadre du projet soumis au public par le conseil en novembre dernier. La SHCO apprécie la multiplicité d’opinions au sein du conseil, ce qui apparaît à la fois sain et porteur d’espoir pour le projet de conserver cette construction plus que centenaire, devenue un peu un symbole du «Vieux Cherry River».

La direction de la  SHCO n’a pas la prétention de savoir avec quelle approche ni par quelles interventions précises la maison devraient être préservée. Par contre, plusieurs exemples connus de l’utilisation de telles propriétés anciennes démontrent qu’il existe maintes façons de sauvegarder la maison et de la mettre en valeur dans son ensemble villageois, tout en lui donnant des fonctions utiles et précises à l’avantage de la communauté.

À ce sujet, Bertrand Larivée, membre du conseil d’administration la SHCO, a déposé, à la séance du conseil municipal du 13 janvier, une pétition de 171  signatures circulée par la SHCO qui demande au conseil de ne pas démolir le 2304, chemin du Parc, comme prévu dans son projet de centre communautaire.

 

Marc Bigué

Président

Société d’histoire du Canton d’Orford