Magog: les clients font la course à l’ouverture du Comptoir familial

AUBAINES.  Même s’il n’y a jamais de «rabais-choc» ou autres promotions du genre «Black Friday» – parce que les prix y sont dérisoires à l’année – il y a pratiquement toujours une course entre les premiers clients lorsque le Comptoir familial de Magog ouvre ses portes à 13 h, du mardi au vendredi.

«Dès midi, on commence à avoir une file d’attente et ça peut monter à une cinquantaine de personnes. Quand les portes ouvrent, ça court jusqu’aux allées. C’est comme si c’était le «Boxing Day» tous les jours ici», lance en riant la directrice générale du Comptoir, Denise Fortier.

Cette dernière fait remarquer que l’achalandage est particulièrement important le mardi, première journée d’ouverture du magasin. «Les gens croient à tort qu’il y a beaucoup de nouveaux items le mardi. Mais, c’est plutôt le contraire. Cette journée-là, on n’a pas fini de trier tout le matériel reçu durant le week-end, de sorte qu’il n’est pas encore sur les étalages», précise-t-elle.

Au cours de la dernière année, Mme Fortier a noté une forte augmentation de la clientèle.

En contrepartie, les citoyens sont de plus en nombreux à aller déposer leurs vêtements et autres articles aux bureaux de l’organisme, sur la rue Lasalle. «La fin de semaine, on peut vider le point de dépôt jusqu’à trois fois par jour. C’est fou tout le matériel qui est laissé ici», laisse entendre le vice-président du Comptoir familial, Émile Hallé, en pointant du doigt divers items, dont des sous-vêtements d’incontinence pour hommes.

Les bénévoles du Comptoir apprécieraient toutefois que la population soit un peu plus sélective dans ses dons.

Pour un vêtement ou article qui se retrouve sur les tablettes, il y en a plusieurs qui doivent être envoyés directement à l’écocentre ou chez Récupex, en raison de leur piètre état. «On reçoit beaucoup de matériel inutilisable ou malpropre, et ça nous demande beaucoup de temps pour trier tout ça», expliquent deux bénévoles, qui souhaitent garder l’anonymat.

«Dites-vous que si ça ne convient plus pour vous parce que ce n’est plus en bon état, ça ne conviendra pas non plus pour quelqu’un d’autre», concluent-elles.