Vague de contraventions au Mont-Orford

STATIONNEMENT. La journée de ski s’est bien mal terminée pour des dizaines de clients du Mont-Orford durant la période des Fêtes, alors que plus d’une trentaine de constats d’infraction ont été donnés en lien avec le stationnement.

Les automobilistes fautifs ont vite appris que l’heure aux réjouissances en cette période de l’année ne rimait pas avec tolérance du côté de la Régie de police de Memphrémagog (RPM). Cette dernière s’est assurée de l’application du règlement en vigueur à la station, notamment en lien avec les espaces où le stationnement est interdit.

«Je n’ai pas le nombre de constats donnés, mais un de nos policiers en a donné environ 30 en une seule journée», confirme le lieutenant Sylvain Guay, de la RPM.

L’un des problèmes, selon le lieutenant Guay, est que certains conducteurs ignorent la signalisation en vigueur, qui est pourtant visible dans le secteur.

D’autres, également, se laissent peut-être trop influencer, de l’avis du policier. «Il suffit qu’une personne se stationne dans un endroit interdit pour que d’autres fassent aussitôt la même chose. Ça crée un effet d’entraînement qui résulte en une série de contraventions», explique-t-il.

«Je ne sais pas s’il y a un facteur paresse, mais étonnamment, ces comportements se font surtout tout près du chalet principal et non pas dans les stationnements éloignés, constate Sylvain Guay. Les gens sont prêts à risquer une amende pour ne pas marcher. On voit la même chose dans les magasins, où les gens prennent une chance d’utiliser les espaces réservés aux handicapés.»

Si certains espéraient sans doute que la police soit plus clémente durant les vacances, le porte-parole de la RPM est loin de partager cette idée. «Qu’on soit le 31 décembre ou non, ça ne change rien. Un feu peut éclater à tout moment ou un homme peut faire une crise cardiaque. Il faut que les pompiers et les ambulanciers puissent intervenir rapidement. Et ils ne se déplacent pas dans une Honda Fit. Ils ont besoin d’espace et c’est pour cette raison que le règlement existe», conclut-il.