Un premier torréfacteur de café ouvre ses portes à Magog

AFFAIRES. Un secret encore bien gardé a ouvert ses portes en septembre dernier dans le quartier des Tisserands à Magog, à même l’ancien complexe industriel de la Dominion Textile. Il s’agit du Fitch Bay Café, un atelier-boutique de torréfaction opéré par deux amis et surtout, deux grands passionnés de café.

Hugue Fontaine et Milos Vukovic caressaient le même rêve, il y a quelques années, de se lancer à leur propre compte. Après avoir exploré différentes avenues, ils ont arrêté leur choix sur la torréfaction du café, un commerce inexistant à Magog.

«On a commencé tout petit chez nous, dans mon garage, situé sur la rue Fitch Bay, d’où le nom de l’entreprise, raconte le Magogois Hugue Fontaine. On a appris sur le tas, à coups d’essais et erreurs, en faisant goûter à nos familles et amis. Ensuite, nos produits sont entrés dans différents points de vente et c’est à ce moment que les affaires ont pris leur envol.»

L’idée d’avoir un vrai pied-à-terre allait donc de soi. Ils ont visité quelques adresses dans les environs, dont au centre-ville, mais leur coup de cœur s’est arrêté dans un local voisin du Fondissimo.

Par son cachet industriel et son histoire remontant à l’époque du textile, l’endroit avait tout pour créer une ambiance unique. «On voulait un local facile d’accès, avec du stationnement, pour que les gens puissent venir chercher leur café sans se casser la tête, explique M. Fontaine. Et c’est un secteur qui bouge de plus en plus. Il y a une belle «vibe» et on est bien content d’en faire partie.»

«Jusqu’à présent, seulement avec le bouche à oreille, il y a beaucoup d’intérêt, poursuit Milos Vukovic, qui a déjà opéré un café à Sherbrooke. Ce qui est plaisant, c’est de voir non seulement de nouveaux visages, mais aussi les mêmes personnes revenir. Quand les gens nous adoptent, c’est bon signe!»

Évidemment, comme entrepreneur, ce succès est tout, sauf le fruit du hasard. Depuis qu’ils se sont lancés en affaires, les deux complices n’ont jamais été aussi occupés. «On est deux personnes, mais on roule comme une équipe de quatre travailleurs à temps plein. C’est beaucoup d’heures par semaine, mais pour de vrai, on ne sent pas que c’est du travail. On a du plaisir à rentrer tôt les matins et à partir tard les soirs. C’est vraiment une passion et notre souhait est de la partager avec plus de gens possible», indiquent les deux hommes.

Précisons qu’il s’agit d’une boutique où tous les produits sont à emporter, en ce sens qu’il n’y a pas de place assise pour siroter son café.