Une équipe de Magog qualifiée pour le Tournoi pee-wee de Québec
HOCKEY. Les joueurs et entraîneurs des Cantonniers de Magog pee-wee BB vivront une expérience unique, en février prochain, alors qu’ils participeront au 61e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
Cet événement, considéré comme le plus important tournoi du genre sur la planète, accueille chaque année des équipes de partout à travers le monde, d’où le privilège d’y participer.
Au fil des ans, peu d’équipes de la région y ont pris part. Parmi celles-ci, on retrouve notamment les Cantonniers pee-wee CC en 2008 (dirigés par Dave Dubois), ainsi que les Cantonniers pee-wee BB en 1988 (dirigés par Roger Garneau). Cette formation avait même remporté les grands honneurs du prestigieux tournoi cette année-là (voir autre texte plus bas).
Les plus vieux se souviendront aussi de la participation des As Federal Packing pee-wee AA, au milieu des années 1970. Cette formation dirigée par Marcel Mireault comptait dans ses rangs les Marcel Giguère (capitaine), Alain Gilbert et Denis Legault (gardien).
Entraîneur-chef des Cantonniers pee-wee BB, Michael Riendeau sait très bien ce qui attend ses protégés, ayant lui-même pris part à l’événement dans les années 1990, alors qu’il portait l’uniforme des Faucons de Sherbrooke pee-wee AA. «C’est un événement vraiment impressionnant et c’est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde d’y participer», a-t-il fait remarquer.
«Quand j’étais joueur, j’évoluais avec Éric Chouinard (un ancien Cantonnier et ex-membre du Canadien) et je crois que les contacts de sa famille nous avaient aidés à être acceptés au tournoi», s’est-il rappelé en riant.
L’organisation des Cantonniers, qui regroupe des joueurs des associations de Magog, Coaticook et Stanstead, n’a toutefois pas eu besoin d’un jeu de coulisses pour être qualifiée cette année, ayant remporté ses six premiers matches du calendrier (avant de subir une défaite tout récemment). «Je suis même un peu étonné de notre début de saison. Cet excellent départ a certainement joué en notre faveur lorsque nous avons soumis notre candidature. Lorsque nous avons reçu le courriel de confirmation (début novembre), tout le monde était vraiment excité. La plupart des joueurs ont vu le film Pee-Wee 3D et ils savent qu’ils vivront quelque chose de gros», laisse entendre M. Riendeau, dont l’adjoint Yannick Huot a lui aussi pris part au Tournoi de Québec il y a près d’une trentaine d’années.
«Les jeunes signaient des autographes dans les estrades»
Entraîneur-chef des Cantonniers d’Orford pee-wee BB lors de la saison 1987-1988, Roger Garneau garde un souvenir impérissable de son passage au Tournoi pee-wee de Québec, même si cette aventure date de plus de 30 ans.
«Jouer une finale devant 10 000 spectateurs, c’est très impressionnant pour des jeunes. Et même pour des adultes», admet l’ancien entraîneur magogois.
«Si je me souviens bien, nous avions remporté le match au compte de 4-0 et Yanick Blouin avait réussi un tour du chapeau», ajoute-t-il.
Selon Roger Garneau, il y a toujours existé une ambiance unique à ce tournoi. Avant de déménager au Centre Vidéotron il y a quelques années, l’événement se déroulait dans le mythique Colisée de Québec. «Nous étions à l’époque où tout le Québec suivait la série Lance et Compte. Les gars étaient impressionnés de jouer sur la glace du National de Québec. En plus, les jeunes signaient des autographes dans les estrades. Les spectateurs se disaient que peut-être certains d’entre eux allaient jouer un jour dans la Ligue nationale», se remémore-t-il en riant.
Formés de joueurs des associations de Magog, Coaticook et Rock Forest, les Cantonniers d’Orford avaient pratiquement tout raflé sur leur passage lors de cette mémorable saison. En plus de Yanick Blouin, l’équipe comptait notamment sur Philippe Gélineau (un ancien de la LHJMQ) et Éric Patry (ancien capitaine des Cantonniers midget AAA). «On avait remporté quatre tournois sur cinq, en plus des championnats provinciaux. Le seul tournoi qui nous avait échappé était celui de Magog. Nous avions perdu en demi-finale en fusillade», précise Roger Garneau.
«Ce fut sans contredit la meilleure saison de ma carrière d’entraîneur», a-t-il conclu.
