Bientôt un club d’échange de vêtements au centre-ville de Magog?

MAGOG. Le centre-ville pourrait bientôt avoir son club d’échange de vêtements, grâce à un projet sur lequel travaille une famille de Magog, déterminée à donner une deuxième vie à des morceaux de linge qui dorment dans les garde-robes.

Julie Pomerleau et Christian Larose sont bien placés pour savoir que l’habillement peut s’avérer un véritable casse-tête budgétaire, surtout avec six enfants à la maison, avec des goûts différents et des corps qui grandissent en même temps.

Pour économiser des sous, mais aussi par souci d’écoresponsabilité, ils se sont inspirés d’un concept fort populaire à Montréal, c’est-à-dire la création d’un club d’échange de vêtements qu’ils ont baptisé «Le garde-robe».

«L’idée est très simple. Chaque vêtement qu’un membre du Club apporte donne droit d’en prendre un autre et de repartir avec à la maison. Évidemment, il y a des critères à respecter, c’est-à-dire que le vêtement doit être au goût du jour, propre et en bon état», explique Julie Pomerleau.

Non seulement l’idée est de permettre aux «clients» de renouveler leur garde-robe à peu de frais, mais on vise aussi à créer un lieu de rencontre, qui serait ouvert une dizaine d’heures par semaine.

L’endroit serait opéré par les parents, mais aussi par les cinq filles de cette famille recomposée, âgées de 14 à 24 ans. «Notre vision est que les gens vivent une expérience en rentrant dans le local. On ne veut pas que ça ressemble à une friperie de fond d’église ou encore à un Village des Valeurs, poursuit pour sa part Christian Larose. Ça va ressembler une boutique, mais il n’y aura aucune transaction d’argent.»

«Et chaque morceau de vêtement a la même valeur, quelle que ce soit la marque ou le prix payé à l’origine, précise sa conjointe. En terme de valeur, tu peux parfois être perdant. Mais ce n’est pas grave, car de toute façon, ce sont des morceaux que tu ne portais plus à la base. Au lieu de ne servir à rien, ces vêtements vont faire plaisir à d’autres!»

Au moment d’écrire ces lignes, la famille Pomerleau-Larose attendait pour signer le bail d’un local, se trouvant au centre-ville. Elle préfère voir l’intérêt entourant son projet avant d’investir des sommes inutilement. Mais si le signal est positif, l’ouverture pourrait se faire aussi rapidement qu’en décembre.

Les personnes intéressées peuvent déjà se procurer une carte de membre annuelle (90 $ par adulte et 60 $ pour les étudiants) à l’adresse suivante: laruchequebec.com