L’École Montessori Orford lève le voile sur le parcours-entrepreneur Daniel Beaucage

ÉDUCATION. Daniel Beaucage s’associe une fois de plus à l’École Montessori. L’établissement d’enseignement secondaire du Canton d’Orford offrira un parcours-entrepreneur pour lequel l’homme d’affaires agira à titre de mentor.

Le volet, qui portera le nom de M. Beaucage, a été dévoilé mardi matin (19 novembre), lors d’une conférence de presse. Il s’inscrit dans la continuité pour l’École Montessori. «Ça fait plusieurs années qu’on a choisi l’entrepreneuriat comme véhicule afin d’enseigner des valeurs, les façons de faire et la créativité», souligne la directrice de l’endroit, Sylvie Gauvreau.

Inspirée des approches développées notamment à l’École d’entrepreneurship de Beauce et du Parcours entrepreneurial Rémi Marcoux des Hautes études commerciales (HEC), la formation permettra aux élèves d’accueillir des entrepreneurs qui leur serviront de modèles, de développer un réseau de mentors, de supporter et encourager leurs initiatives ainsi que de profiter d’une infrastructure de pointe et d’un environnement propice à l’éclosion de leurs idées. Cela se traduira par des visites d’entreprises et la venue de dirigeants dans les classes, lesquels viendront livrer leur parcours, mais aussi encourager, voire même challenger les projets des élèves.

C’est d’ailleurs ce qui plaît à Daniel Beaucage, aujourd’hui propriétaire de 22 concessionnaires automobiles. «Le fait d’être entrepreneur, ce n’est malheureusement pas une chose qu’on valorise toujours. On n’expose pas assez nos jeunes à cette possibilité. Je trouve important de le faire, car, n’oublions pas que d’ici 30 ou 40 ans, 65 % des jobs qu’occuperont les gens ne sont pas encore créés. Il faut donc développer cet esprit d’innovation et d’entrepreneurship chez nos jeunes», raconte celui qui s’est investi à titre personnel dans cette aventure.

«Les élèves n’ont pas souvent l’opportunité de prendre des risques à l’école et c’est ce qu’on cherche à faire avec ce parcours, poursuit Mme Gauvreau. Être entrepreneur, ça se vit dans l’action, au fil des erreurs et des expériences. On veut aider les élèves à développer l’autonomie, l’initiative et le courage nécessaires pour participer activement au monde de demain.»

Les dirigeants de l’École Montessori espèrent que leur initiative fera des petits. «Si on crée des projets qui peuvent tirer tout le système d’éducation vers le haut, ce sera hyper positif. Je pense qu’on peut être un système d’émulation [pour le réseau public]», conclut la directrice Sylvie Gauvreau.