Magog: quand certains touristes débarquent en foule

TOURISME. Comme ville touristique, Magog accueille chaque année des curieux des quatre coins de la province. Il arrive même, parfois, que ces visiteurs d’un jour débarquent en masse via des autobus, évidemment, non sans se faire remarquer.

Que ce soit dans le secteur de la pointe Merry ou encore à la plage des Cantons, il arrive régulièrement que des autobus nolisés s’y arrêtent. On ne sait pas s’il s’agit de voyage organisé ou encore de sortie privée, mais chose certaine, les passagers y sont parfois très nombreux.

«Lorsque 400 personnes arrivent en même temps, au même endroit, c’est normal qu’il y ait des désagréments», concède Benjamin Roy, chef de la Division parcs et espaces verts à la Ville de Magog.

«Tout le monde utilise les mêmes toilettes et les mêmes poubelles, alors ça se salit beaucoup plus vite. Mais je ne crois pas que c’est une question d’un manque de savoir-vivre, mais plutôt d’effet de groupe. On vit la même situation avec les jeunes des camps de jour, lorsqu’ils sont tous réunis dans la  Baie-de-Magog», tempère-t-il.

Le problème, ajoute M. Roy, est que ces groupes débarquent sans avertissement. Il est donc impossible pour la Municipalité de prévoir davantage d’effectifs sur le terrain pour veiller à la salubrité des lieux. «Nos employés affectés aux parcs nous en parlent de temps en temps, mais à ma connaissance, il n’y jamais eu de plainte formelle de citoyens à ce sujet. Évidemment, c’est un lieu public, il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire. Tout le monde a le droit d’y être et d’en profiter», rappelle-t-il.

 

La méthode douce demeure efficace

Ayant obtenu depuis peu le droit d’émettre des constats d’infraction, les gardiens de parcs ont un outil supplémentaire pour veiller au respect des règlements. Malgré ce nouveau pouvoir, Benjamin Roy assure que ses employés l’utilisent peu.

«Généralement, les gens collaborent et tout revient dans l’ordre rapidement. Ceux qui posent problème sont le genre de personnes qui n’écouteront probablement jamais», soutient Benjamin Roy.

«La plupart des avertissements concernent les chiens qui ne sont pas attachés. Et bien souvent, ce sont des touristes qui n’étaient pas familiers avec la réglementation. Un simple avertissement est souvent suffisant», conclut le chef de la Division parcs et espaces verts.