Élections fédérales: Vicki-May Hamm refuse de se porter candidate

POLITIQUE. La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, confirme avoir été approchée par «plus d’un partis politiques» pour être de la course aux prochaines élections fédérales. Des invitations qu’elle a déclinées.

Alors que la prochaine campagne sera officiellement lancée au cours des prochaines semaines, les organisations politiques sont à pied d’œuvre pour combler les derniers postes vacants dans les circonscriptions.

Dans la région, dont le comté de Brome-Missisquoi, certains partis ont fait de l’œil à Vicki-May Hamm, comme ce fut le cas lors d’élections passées. Toutefois, la principale intéressée soutient vouloir terminer son mandat actuel à la mairie avant de relever un nouveau défi.

«C’est vrai que j’ai reçu beaucoup d’appels dernièrement et c’est très flatteur. C’est vrai aussi que c’est quelque chose qui m’intéresse. Je ne cacherai pas qu’avec le départ de Denis Paradis, qui m’a d’ailleurs grandement surprise, il y a une opportunité qui s’est présentée. Mais ce n’est pas le bon moment», soutient-elle.

Sans entrer dans les détails, Vicki-May  Hamm affirme que plusieurs éléments justifient sa décision. L’un des plus importants est le fait qu’elle considère qu’il reste encore beaucoup de travail à compléter à Magog. «Je me suis présentée comme mairesse en disant que j’avais des dossiers à terminer. Et c’est encore vrai aujourd’hui. On n’a qu’à regarder l’état du centre-ville pour le comprendre», donne-t-elle comme exemple.

«Honnêtement, ça me ferait quelque chose d’obliger la Ville à tenir de nouvelles élections alors que les citoyens m’ont élue. Cet élément a toujours pesé beaucoup dans la balance quand je fais la liste des «pour» et des «contre» lorsqu’on m’approche», confie la première magistrate.

Vicki-May Hamm s’est longtemps fait reprocher d’avoir brigué un troisième mandat, alors qu’elle avait affirmé par le passé vouloir s’en tenir à deux, maximum. Elle répète que sa pensée demeure la même aujourd’hui, à savoir que les élus municipaux devraient céder leur place à de nouvelles idées après quelques années de service.

Malgré tout, elle ne ferme pas complètement pas la porte à un quatrième mandat comme mairesse, même si elle assure que les chances qu’un tel scénario se produise sont «très minces». «La seule chose qui me ferait changer d’idée, c’est qu’il n’y aurait pas de relève et en ce moment, ce n’est pas quelque chose qui est assuré. Je ne parle pas d’une personne que je choisis, mais bien d’une personne qui manifeste de l’intérêt. Un candidat qui a non seulement envie de le faire, mais qui partage la vision qu’on s’est donnée comme Municipalité», soutient la politicienne.

«Car des gros dossiers, il y en aura encore dans les prochaines années. Mais encore là, plus le temps avance, plus que je me dis qu’une année sabbatique, ça ne me ferait pas de tort», conclut-elle.