Vivre à Eastman: une Magogoise qui a Eastman tatouée sur le cœur

EASTMAN. Pour certains, choisir de se lancer en affaires en périphérie des grandes villes peut paraître de la pure folie. Mais pour Patricia McMurray, l’ouverture d’un pub portant son nom, à Eastman, représentait le choix le plus sensé.

Visiblement, on peut dire que la femme d’affaires a eu du pif. Depuis l’ouverture de son commerce en 2017, les affaires ne font que monter en flèche. Non seulement les habitants de la place reviennent de semaine en semaine, mais les touristes sont aussi nombreux à s’y arrêter, tout comme dans les autres adresses commerciales au village.

«Pour une petite place, ça bouge énormément!», s’exclame Mme McMurray.

«L’été, il y a beaucoup de motocyclistes et des gens qui viennent faire du camping, du plein air ou encore passer la fin de semaine à leur chalet. Et l’hiver, ce sont les motoneigistes qui s’arrêtent chez nous. Au départ, je pensais être juste saisonnière, mais maintenant, je suis ouverte tous les jours de la semaine.»

D’ailleurs, de son propre aveu, Patricia McMurray n’aurait jamais lancé un commerce ailleurs que dans cette municipalité «tissée serrée». Et surtout pas dans sa ville d’adoption qu’est Magog, où la compétition est beaucoup plus féroce, à son avis. «À Eastman, il n’y a même pas de compétition entre les restaurateurs, car tout le monde s’entraide. Lorsqu’on est plein, on se réfère les uns aux autres. L’offre est vraiment complémentaire, ce qui fait la beauté de la place», ajoute-t-elle.

Embauchant une douzaine d’employés, la restauratrice ressent beaucoup de fierté, surtout en parlant de sa grande famille qui donne vie à son pub. Et au-delà de la communauté d’affaires, elle se montre très élogieuse à l’endroit des acteurs du milieu. «Si Eastman est si vivante et en développement, c’est grâce aux élus, aux employés municipaux et bénévoles qui travaillent fort pour attirer des gens. Dans toutes les activités qui sont organisées, comme la Fête nationale ou encore la parade du père Noël, ils y mettent le paquet. Tout le monde contribue, à sa façon, à ce succès. C’est vraiment un travail d’équipe de toute une communauté», conclut la propriétaire.

 

Ce texte a été écrit dans le cadre du projet publicitaire «Vivre à Eastman», publié dans l’édition papier du 10 juillet dernier. Pour consulter la version numérique: lerefletdulac.com/archives/10-juillet-2019/