Une grève risque de perturber le parc national du Mont-Orford

TOURISME. Un arrêt de travail menace les activités régulières au parc national du Mont-Orford dès le déclenchement des vacances de la construction.

Ce parc fait partie de tous les emplacements et parcs gérés par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), car les employés syndiqués de cette organisation ont émis un avis de grève pour le 20 juillet.

Si une grève est déclenchée, la SÉPAQ assure que les établissements et parcs demeureront ouverts. «Les opérations à effectif réduit risquent néanmoins d’avoir un impact sur certains services, tels que la restauration, la location d’équipement nautique, les plages et les activités guidées. Une compensation sera appliquée à la facture des usagers advenant que leur séjour soit affecté», lit-on par voie de communiqué.

Plus précisément au parc du Mont-Orford, les services affectés seraient les chalets EXP et Nature, la location d’embarcations nautiques, les activités de découvertes, les plages surveillées (lacs Stukely et Fraser), les casse-croûtes et la location de vélo. Toutes les autres opérations se dérouleraient normalement malgré la grève.

Au moment d’écrire ces lignes, on n’avait pu parler à un porte-parole de la SÉPAQ pour obtenir plus de précisions sur les services possiblement affectés dans ce lieu très  fréquenté en période estivale, dont les accès à la baignade.

Une communication par courriel sera aussi envoyée aux personnes qui ont déjà effectué une réservation en camping et en hébergement afin de les informer de la situation.

Les négociations se poursuivent entre les deux parties pour tenter de trouver un terrain d’entente. L’aspect salarial serait au cœur des discussions.