Magog: l’église Saint-Luke intéresse un autre groupe

PATRIMOINE. Faute de financement, Martine Gaudreau n’achètera pas l’église et la salle communautaire Saint-Luke de Magog. Ce lieu patrimonial pourrait tout de même profiter d’une seconde vie grâce à une seconde offre d’achat.

La Magogoise ne regrette aucunement sa démarche. Elle réalise cependant qu’à 65 ans son rêve était peut-être trop ambitieux.

Martine Gaudreau avait sollicité la population pour récolter les quelque 200 000 $ nécessaires à l’acquisition de la propriété de la rue des Pins. Elle n’a pu amasser la somme nécessaire et préfère donner la chance au suivant.

La directrice générale du Diocèse anglican de Québec, Marie-Sol Gaudreau, confirme l’intérêt d’un groupe pour acquérir ce défunt lieu de culte. «Une offre est sur la table, mais elle demeure conditionnelle avec des éléments à vérifier. Je ne peux dévoiler l’intention des acheteurs, mais il reste des demandes de permis à vérifier», explique-t-elle.

Le Diocèse anglican voit d’un bon œil cette seconde proposition pour des bâtiments fermés depuis janvier 2018. Elle évitera, si elle se réalise, de laisser ces édifices trop longtemps inoccupés. «Plus c’est vide longtemps, plus qu’ils se détériorent, car nous n’avons aucune ressource sur place pour entretenir l’église et la salle communautaire», s’inquiète-t-elle.

Mme Gaudreau préfère demeurer discrète sur le projet du groupe, mais elle assure qu’elle n’a vu aucun condominium sur les plans des acheteurs intéressés.

L’offre d’achat serait légèrement inférieure à 200 000 $.