«Fatbikes» et randonneurs : deux activités incompatibles

Nous comprenons que d’un point de vue économique la cohabitation entre usagers de vélo «fatbike» et randonneurs semble une réussite aux yeux de la direction, car au cours des trois dernières années cette activité est en croissance. (Article «Bilan d’un mariage forcé» du 3 avril à la page 18)

Nous fréquentons les sentiers de deux à trois jours par semaine et, pour nous, il est de toute évidence que la priorité est aux cyclistes et non aux randonneurs. À notre avis, ce sont deux activités qui ne sont pas compatibles dû principalement à l’espace restreint des sentiers.

Les adeptes de la marche en montagne, les coureurs, les raquetteurs et les cyclistes n’ont pas  le même objectif. Le «fatbike» est un sport beaucoup plus compétitif et exigeant et ne s’adresse pas à la même clientèle. Certains ont un comportement plus sportif et agressif. Heureusement, la majorité est polie et apprécie qu’on leur cède le passage, mais ce qui n’est pas évident de s’enfoncer dans un à deux pieds de neige et parfois dans une pente. Pour les moins polis, il faut se tasser très rapidement.

Un jour ou l’autre la direction du parc devra faire face à un problème d’achalandage, car le «fatbike» est une activité en croissance. La question est de savoir qui seront les gagnants. Aujourd’hui, nous devons nous adapter, car de toute évidence les randonneurs sont les perdants.

Denyse et Jacques Raiche    

Magog