La cinéaste Claude Hamel donne la parole aux femmes innus

FILM. Se décrivant comme une conteuse et une documentariste éprise de justice sociale, la cinéaste Claude Hamel donne la parole à huit femmes innus, dans son nouveau documentaire Territoire Ishkueu/Territoire Femme.

Cette œuvre télévisuelle, qui s’étale sur 62 minutes, permet notamment d’entendre les récits de Joséphine Bacon, Marie-Andrée Gill et Natasha Kanapé Fontaine, captés lors du Festival de contes et légendes Atalukan, à Mashteuiatsh (Pointe-Bleue), au Lac Saint-Jean.

Originaire d’Abitibi mais demeurant maintenant à Magog, Claude Hamel s’est toujours sentie interpellée par les autres cultures. «J’aime faire connaître des minorités», explique celle qui se spécialise dans les contes basés sur des faits historiques.

Le documentaire Territoire Ishkueu/Territoire Femme sera en compétition officielle au Festival du film d’art de Montréal, à compter du 19 mars, et il vient tout juste d’être sélectionné pour le Festival Cinéma du Monde de Sherbrooke, où il sera diffusé le 10 avril à 18 h 30 (Maison du Cinéma)

Une représentation est également prévue le 19 avril à la Maison Merry, dans le cadre de l’événement Les Correspondances sortent d’Eastman.

«À ma grande surprise, les billets se sont tous envolés rapidement. J’ai donc décidé d’offrir une autre représentation publique, le 26 avril prochain à l’Auditorium des Tisserands», précise la cinéaste.

La projection du 26 avril (à 13 h) se déroulera au profit du Centre des femmes Memphrémagog, un organisme dans lequel Mme Hamel est impliquée.

L’activité sera bonifiée par deux courts contes et chansons de l’artiste, soit «Marianne et la vie en soi» ainsi que «Constance l’allumettière».